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« L’homme de la rue » a-t-il besoin qu’Herman Van Rompuy lui explique la vie ?
Sommes-nous des enfants ?
vendredi 28 mai 2010
Le problème depuis le début a été le refus de l’eurocratie de soumettre cette question au vote comme il se doit -pariant que si l’Allemagne avait organisé un referendum sur la question, le Volk aurait donné la même réponse que les Danois et les Suédois.
Je détesterais habiter les édifices intellectuels qui forment le monde de Herman Van Rompuy. Selon ce sinistre petit homme, nous les « gens ordinaires » avons été désinformés au sujet de l’impact de l’Euro.
On a caché à « l’homme de la rue » en Europe, pendant des années, les vastes implications politiques de la création de « l’Euroland ». « Personne n’a jamais dit au fameux « homme de la rue » que de partager une monnaie commune n’avait pas seulement à voir avec rendre leur vie plus facile quand ils font des affaires ou des voyages à l’étranger, mais aussi avec le fait d’être affecté par les évènements économiques dans les pays voisins ».
Voilà ce qu’on appelle, en jargon technique, des salades. Quoi qu’il en soit, du reste, les problèmes liés à l’Euro ont été largement répétés et, dans deux cas –le Danemark et la Suède- quand le public a eu sa chance de décider de ce choix, il a rejeté l’idée d’une monnaie commune.
Le problème depuis le début a été le refus de l’eurocratie de soumettre cette question au vote comme il se doit –pariant que si l’Allemagne avait organisé un referendum sur la question, le Volk aurait donné la même réponse que les Danois et les Suédois. Nous ne sommes pas des petits enfants à qui « papa » a besoin de dire ce qu’il faut penser et ce qu’il faut comprendre.
On peut, du coup, être un peu désorienté par Vincenzo Scarpetta, un analyste chez Open Europe, qui affirme que « la crise de l’Eurozone n’est pas seulement une question d’échec économique mais aussi d’effondrement de la confiance entre la classe politique et les citoyens. L’élite de l’UE s’est tout simplement trompée sur l’Euro ».
Ce n’est pas exactement comme ça que moi-même et bien d’autres voyons la chose. L’Euro a toujours, depuis le début, été une tentative d’imposer un ordre du jour politique aux peuples de l’Europe –l’élite ne s’est pas trompée, au sens normal du mot. C’était main basse sur le pouvoir … et c’est en train de se casser la figure. De plus nous n’avons pas besoin d’Herman Van Rompuy pour nous le dire, ou pour nous dire à qui il faut en vouloir.