Les morts du futur rapportent plus

Les récents glissements de terrains en Chine, déclenchés par des pluies prolongées, ont –d’après divers rapports- tué au moins 127 personnes. De plus, on s’attend à ce que le nombre de victimes dans le glissement de terrain massif de la province de Gansou dans le Nord-Ouest de la Chine, monte rapidement, comme il y a déjà plus de 2.000 disparus.

« C’est très dur de trouver les gens qui ont été emportés par les inondations. C’est dur de dire quelles sont leurs chances de survie. » a déclaré He Youxin, un officier de la Force Populaire de Police Armée. Les sauveteurs ont du utiliser des pelles et leurs mains nues, parce que les machines lourdes et les bulldozers ne pouvaient pas atteindre le site couvert de boue atteignant jusqu’à deux mètres d’épaisseur par endroit.

En plus des inondations au Pakistan, qui au passage ont aussi affecté des secteurs détenus par l’Inde au Jammu et au Kashmir, on a assisté à d’autres évènements de météo extrême, en Corée, au Japon et ailleurs.

Ça, bien sûr, c’est simplement le temps, mais les réchauffistes suivent leur sinistre croyance sur laquelle Christopher Booker nous livre un commentaire. Au moins lors des inondations de juin à Accra, Ghana, avait-on miraculeusement échappé à cette rengaine, mais cette candeur n’a eu d’égal que le désintérêt des médias occidentaux.

A rapprocher avec la couverture abondante sur la vague de chaleur en Russie, alors que nous avons si peu entendu parler de l’hiver le plus froid depuis 130 ans … en Russie. Ainsi, ce sujet dans son ensemble est ouvert à de soigneuses sélections des faits, qui créent une distorsion même quand des évènements isolés sont rapportés avec précision. Sans connaitre l’ensemble du tableau, et une perspective à long terme, on ne peut rien déduire de ces évènements.

La vraie info, de fait, ce n’est pas le climat, c’est la tragédie et la souffrance humaine. Et ça, nous pouvons y faire quelque chose, et une fraction des milliards dépensés sur le « changement climatique » permettrait de faire beaucoup de progrès pour en diminuer l’impact.

Mais aussi longtemps que nous sommes entre les mains des zélotes du climat, ceux qui sont tués aujourd’hui par des évènements météo sont moins importants que les opportunités lucratives émergeant de la prédiction de désastres futurs. Il est bien pervers que des morts potentiels dans le futur attirent plus d’argent que des morts réels aujourd’hui. C’est une triste réflexion des priorités humaines.

Un article de Richard North pour EU Referendum.