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Climategate, glaciergate, Pachaurigate. Et maintenant l’amazongate ?

mardi 26 janvier 2010

De très nombreuses affaires ont surgi ces derniers mois, montrant les dérives politiques du GIEC et de nombre de ses membres. Avec le Climategate, c’est un groupe de scientifiques militants qui était accusé d’avoir corrompu la relecture par les pairs et les fondamentaux du travail scientifique. Avec le Glaciergate, ce sont des prévisions totalement infondées et ultra-alarmistes que le GIEC avait du retirer. Avec le Pachaurigate, c’est le président de l’organisme qui avait été accusé de tirer profit de ces prévisions infondées et que l’on savait déjà fausses pour obtenir 2,5 millions € de subventions.

Aujourd’hui, c’est l’Amazongate qui vient d’être révélé par Richard North et repris par James Delingpole, journaliste au Telegraph, un journal britannique. Un nouveau scandale qui montre le parti pris de certains membres du GIEC, enclins à cultiver l’alarmisme quelqu’en soit les moyens.

Ainsi, le rapport du GIEC prévoit que 40% de la forêt amazonienne est menacée par le réchauffement climatique, si celui-ci devait impacter les précipitations. Pour appuyer cette prévision inquiétante, une étude, Global Review of Forest Fires, d’Andy Rowell and Peter F. Moore. Seul hic, ce document utilisé pour appuyer une menace aussi importante est, une fois de plus, une étude de deux ONG environnementalistes, le WWF et The International Union for Conservation of Nature (IUCN). Autrement dit, pour appuyer un alarmisme infondé, le GIEC, loin de prendre l’état actuel de la science, s’est appuyé sur une étude écrite par un journaliste free lance et activiste environnementaliste ainsi qu’un analyste politique. Voici les présentations des auteurs sur les conclusions desquels s’appuient cette partie du rapport du GIEC : pour le premier, Peter F. Jones :

“My background and experience around the world has required and developed high-level policy and analytical skills. I have a strong understanding of government administration, legislative review, analysis and inquiries generated through involvement in or management of the Australian Regional Forest Agreement process, Parliamentary and Government inquiries, Coronial inquiries and public submissions on water pricing, access and use rights and native vegetation legislation in Australia and fire and natural resources laws, regulations and policies in Indonesia, Vietnam, Thailand, South Africa and Malaysia.”
Présentation du second, Andy Rowell, qui est l’auteur principal :

“Andy Rowell is a freelance writer and Investigative journalist with over 12 years’ experience on environmental, food, health and globalization issues. Rowell has undertaken cutting-edge investigations for, amongst others, Action on Smoking and Health, The Campaign for Tobacco-Free Kids, Friends of the Earth, Greenpeace, IFAW, the Pan American Health Organization, Project Underground, the World Health Organization, World in Action and WWF.”

Aucune revue par les pairs, aucun travail par des scientifiques reconnus mais pourtant une étude reprise par le GIEC et présenté comme le consensus scientifique. Cela est en soit un problème majeur, surtout quand le GIEC dit appliquer une relecture rigoureuse et ce malgré les scandales à répétition. Mais ce qui est plus grave, c’est que ces "erreurs" vont toujours dans le même sens de l’alarmisme, confirmant les craintes répétées sur le GIEC : un regroupement de personnes si convaincues d’avoir raison qu’elles s’autorisent des travestissements de la réalité hautement inquiétants.

Cette volonté de dramatiser la situation et de cultiver la peur est une tactique revendiquée par ces scientifiques-politiques, dont les visées sont moins scientifiques qu’idéologies. Ainsi, James Hansen s’est exprimé en ce sens, allant même jusqu’à dire que les processus démocratiques ne fonctionnaient pas pour traiter la question du réchauffement climatique et qu’il fallait trouver de nouveaux moyens d’action. Une prise de position inquiétante s’il en est, surtout quand il appelait au procès des responsables de sociétés pétrolières pour « crimes contre l’humanité et contre la nature » et estimait que la lutte contre le réchauffement justifiait de s’exonérer de l’état de droit (affaire de la centrale électrique de Kingsnorth)...

Espérons que ces multiples scandales permettront à un véritable débat scientifique de revenir et de sortir les sciences de l’atmosphère de la prise d’otage politique dont elles sont actuellement les victimes. Quelques soient les conclusions des chercheurs sur le réchauffement ou le refroidissement, son origine naturelle ou humaine, on aura au moins quitté le terrain politique pour celui de la science.


Voir en ligne : After Climategate, Pachaurigate and Glaciergate : Amazongate


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