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Réchauffement climatique : les lacunes du président du Giec
lundi 15 février 2010
Martine Tabeaud et Xavier Browaeys, deux universitaires français, professeurs de climatologie et de géographie, publient un article sur le site Rue89 pour dénoncer de nouvelles erreurs élémentaires du GIEC, qui remettent en cause la réalité du danger du changement climatique.
Fortement critiqué pour avoir soutenu, en sachant que cela était faux, que les glaciers de l’Himalaya auraient fondu d’ici à 2035 avant de devoir se rétracter, Rajendra Pachauri avait déclaré : Cette « regrettable erreur » […] « ne change pas le fait que la fonte des glaciers de l’Himalaya […] aurait des conséquences dévastatrices. »
Les deux auteurs, géographes, remettent fermement en cause cette affirmation que « la lecture de n’importe quel manuel de géographie du secondaire suffit à invalider ». Comme le souligne Martine Tabeaud et Xavier Browaeys, « ce n’est pas l’eau de fonte des glaciers qui permet la culture irriguée dans les plaines très densément peuplées de l’Inde, du Bangladesh, de la Birmanie, de la péninsule indochinoise et de la Chine. À l’exception des hautes vallées aux faibles densités, c’est la mousson qui rythme le calendrier agricole, qui détermine les récoltes et conditionne les systèmes d’irrigation. C’est elle qui est la source du débit (entre 80 et 90%) des grands fleuves dans l’Himalaya ».
Et les auteurs d’ajouter :
« Dans le passé (dernière glaciation), toutes les disparitions de glaciers ont laissé de vastes étendues d’eau susceptibles de multiples utilisations, comme en témoigne l’ensemble des beaux lacs du massif alpin.
Le danger viendrait plutôt de l’élévation du niveau de l’eau dans ces retenues naturelles et donc du risque de leur débordement voire de leur rupture brutale. Et puis on ne voit pas ce qui interdirait de construire des barrages en terre ou en béton pour retenir l’eau, comme c’est déjà le cas dans nombre de vallées himalayennes à l’égal d’autres montagnes du monde.
Non, ce n’est pas le sixième de la population mondiale qui est concerné. Ce chiffre avancé par Rajendra Pachauri correspond à l’ensemble de la population de l’Union indienne. Il n’y a donc pas 1,1 milliard d’habitants dans les villes et les campagnes des bassins du Gange et du Brahmapoutre. Et d’ailleurs, le rapport du Giec les évaluait en 2007 à 500 millions. Moitié moins il y a trois ans !
Parfois, les raisonnements et les chiffres des climato-millénaristes laissent rêveurs, voire sceptiques. »
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