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Recherche climatique, c’est l’argent qui parle.
Un article de Richard North, publié par EUreferendum.
samedi 20 février 2010
D’ores et déjà, cependant, nous avons identifié 243 millions de Livres Sterling dont le gouvernement britannique a inondé l’Office de Météorologie pour son programme de « prédiction climatique », remontant jusqu’en 1990.
Combien les autres pays d’Europe déversaient dans le même récipient pendant ce temps là, nous n’avons guère de moyens de le découvrir. Mais ce que nous avons c’est le chiffre global dépensé par l’UE au début de la période, sur le site web Cordis.
Nous y lisons que « le programme spécifique de recherche et de développement technologique dans le domaine de l’environnement et du climat, 1994-1998 » se montait à 914 millions d’Euros. En gardant à l’esprit que l’UE demande habituellement des déboursements de montants équivalents de la part d’autres parties, et que les frais de fonctionnement soient supportés par les demandeurs de bourses, ce montant peut certainement être doublé pour avoir une idée juste des dépenses réelles.
Mais ce qui est particulièrement sinistre c’est l’objectif du programme, tel qu’il est énoncé :
« observer les caractéristiques et comprendre les processus fondamentaux du climat et des systèmes naturels (continentaux, océaniques et atmosphériques), identifier et évaluer les effets néfastes de l’activité humaine sur ceux-ci, et identifier les manières de prévenir de tels effets, ou d’y remédier quand ça se révèle nécessaire ».
Ceci, écrit en toutes lettres, est l’hypothèse a priori des « causes humaines du réchauffement climatique ».
On jette des centaines de millions en pâture à la recherche universitaire avec l’instruction d’aller chercher et trouver les preuves pour soutenir cette hypothèse. Et ceci à une époque où les chercheurs avaient supposément l’esprit ouvert et se contentaient de collecter de l’information.
Quiconque a la moindre idée de comment fonctionne la recherche universitaire saura immédiatement combien ce type de financement est corrosif. Les chefs de départements, anxieux d’obtenir des fonds pour faire perdurer leurs empires, s’arrangent pour pour formuler les objectifs de leurs projets de recherche pour s’assurer qu’ils sont en conformité avec les objectifs du programme.
Sans que ça ait besoin d’être dit explicitement, ils savent que soumettre une contre hypothèse –qu’il y a d’autres facteurs influençant le climat, ou que l’influence humaine est négligeable- serait inviter la mise aux oubliettes. La chance d’obtenir un financement serait de zéro.
J’ai vu ça de mes propres yeux après la grande peur de la salmonelle dans les œufs en 1988. Avec les intoxications alimentaires à la une des journaux, le problème était soudain devenu tendance dans les universités et les conseils de recherche, le MAFF (Ministère britannique de l’agriculture, de la pêche et des forêts) et le Département de la Santé, se mirent à jeter de vastes sommes d’argent en direction du problème supposé.
C’est à cette époque que j’ai décidé de faire mon propre doctorat, proposant la contre-hypothèse que la peur des œufs était artificielle, créée par des techniques d’investigation insatisfaisantes, un biais des institutions et de nombreux autres facteurs –oui, tout ceci nous est familier.
Non seulement je n’ai pas pu obtenir de financements –ce qui ne m’a pas surpris- mais en plus, je n’ai été accepté dans aucune des universités à qui j’avais proposé ce projet. Ma seule présence sur un campus était perçue comme mettant en danger la capacité à s’abreuver au puits de financements disponibles pour soutenir l’hypothèse prédominante.
Cette prudence était bien inspirée. Quand un chef de département particulièrement brave m’a enfin accepté, il a été convoqué à Londres et grillé par des officiels du MAFF. Son flux de financement n’a été prolongé qu’aux conditions les plus strictes, y compris mon exclusion de toute activité financée par l’Etat dans ce département.
De nos jours, nous avons divers supporters du réchauffement anthropique qui déversent du mépris -c’est dans leurs habitudes- sur l’idée que des centaines de chercheurs pourraient être soi disant participants d’un complot géant, mais présenter les choses sous cet angle, c’est une distorsion consciente de comment fonctionne réellement la recherche universitaire.
Fondamentalement, elle est achetée et payée –et elle va où va l’argent. Si vous avez 914 millions d’Euros à saisir pour quiconque « identifie et évalue les effets néfastes de l’activité humaine » , des centaines et des milliers de « chercheurs » vont remplir avec obligeance leurs demandes de bourses en proposant de faire précisément cela. Ceux qui ne s’y conforment pas restent sur le bas côté –tout simplement, ils ne reçoivent pas de financement.
Et ensuite, évidemment, le poids écrasant des articles scientifiques financés de cette manière est utilisé comme preuve de la thèse défendue, et de l’existence du « consensus ». Mais ce qui parle là, c’est l’argent, pas la science.
Un article de Richard North, publié sur le blog EUreferendum .
Messages
1. Recherche climatique, c, 21 février 2010, 11:26, par jipebe29
Comme l’UNEP (United Nations Environment Program), connu pour ses th
2. Recherche climatique, c, 21 février 2010, 11:30, par jipebe29
En compl