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Education et totalitarisme

mercredi 24 février 2010

Nos propositions positives pour la société future : l’abolition de la famille et des liens privés ( …)

Socialisme utopique et socialisme scientifique, Marx et Engels

Ils nous font le reproche de vouloir abolir l’exploitation des enfants par leurs parents, eh bien nous confessons un tel crime.

Manifeste du parti communiste, Marx et Engels

Le statut des enfants dans les régimes totalitaires

En URSS, Pavel Morozov, héros de l’Union Soviétique a été donné en exemple à tous les enfants. Le petit Morozov, à l’âge de 13 ans avait commis l’exploit de dénoncer son père, chef du soviet local qui, en période de famine organisée par les communistes en Ukraine, cachait des grains et donnait de faux papier pour sauver des paysans promis à la mort. Le père fut arrêté, déporté et mourut au goulag. Pour cet acte, son fils aura sa statue érigée à Moscou et son nom dans les livres de classe. Les écoles apprenaient aux petits soviétiques que, comme Pavel, ils devaient rapporter tout propos ou tout acte anti-communistes commis par leurs parents. De nombreuses dénonciations s’en suivirent, le droit pénal soviétique permettait en effet les témoignages d’enfants et les dénonciations anonymes.

La même politique fut mise en place dans l’Allemagne nazie, nul enfant ne devait échapper aux programmes de l’enseignement public avec son contenu raciste en appelant au dévouement de l’individu à la collectivité. Les enfants devaient rapporter aux enseignants les propos qu’ils pouvaient entendre contre la politique du Reich, des parents furent arrêtés suite à des paroles imprudentes : même en famille il fallait tenir sa langue pour ne pas avoir d’ennui.

Si le système totalitaire, en URSS, en Allemagne nazie, dans le Cuba castriste, a pu perdurer c’est par la peur permanente d’être dénoncée. La RDA comptait 175 000 « auxiliaires de police », 90 000 officiers de sécurité, 170 000 « collaborateurs inofficiels » chargés de la surveillance de leurs compatriotes, selon les chiffres établis par Stéphane Courtois. Ces informateurs se trouvaient la plupart du temps dans le cercle familial : un mari, une épouse, un oncle, un neveu rémunéré au cas par cas par les renseignements qu’ils donnent, l’ouverture des archives de la Stasi a pu créer de véritables crise familiales.

Un garde-fou des libertés individuelles

Les régimes totalitaires ne s’y sont pas trompés, pour que l’individu abdique sa souveraineté et sa liberté il doit être nu sous le regard de l’État, aucune institution ne saurait s’interposer entre lui et l’État puisque celui-ci se veut seul garant de la protection et seul capable de sanctionner.

La famille, les parents, doivent donc abandonner leur mission et être niés en tant que première des institutions. Les parents, soumis à l’État, doivent à ce titre lui abandonner leurs enfants pour qu’ils soient le plus souvent élevés par des organisations de type Jeunesses Communistes ou Hitlériennes, ou encore dans des pouponnières sociales où ils sont « donnés » à l’État par leurs parents à l’exemple des Lebensborn.

Coupés de leurs liens naturels les enfants deviennent le produit du totalitarisme, les petits robots dociles de l’État, sans trop d’âme ni de sentiments.

L’épanouissement des enfants implique au contraire qu’ils trouvent en leur famille le premier des refuges et le lieu où ils peuvent se construire en tant qu’individus autonomes. Ceci correspond au principe de subsidiarité qui veut qu’autant que possible une responsabilité soit assurée par l’échelon de base. Il en découle que dans une société libre les parents sont et demeurent la référence des enfants, à ce titre ils ont le devoir et la responsabilité de pourvoir à leur éducation selon les principes qui sont les leurs. Sauf maltraitance avérée les institutions n’ont donc pas à s’opposer ni à interférer dans l’éducation des jeunes.

Ce principe est un préalable absolument incontournable dans tout débat sur l’éducation et la protection de l’enfance, il est un garde-fou qui protège notre société d’une dérive totalitaire fondée sur la remise en cause de la première des institutions : la famille. On retrouvera donc dans toutes les organisations à vocation totalitaire la volonté de discréditer la famille, comme préalable à l’effacement de la société civile et de la liberté de penser.

L’extension de la notion de maltraitance

Il est heureux que nous soyons sorti du modèle du pater familia, ayant droit de vie ou de mort sur sa progéniture. C’est bien dans le respect du principe de subsidiarité que l’échelon institutionnel « services sociaux ou autres » intervient lorsque l’échelon de base qu’est la famille, a failli dans l’exercice de ses responsabilités d’entretenir, de protéger et d’éduquer sa progéniture. Mais évidemment cette déchéance n’est possible que pour incapacité avérée.

Ceci nous amène à nous interroger sur les éléments permettant de dire que des parents ont failli, de déterminer quand l’État est en droit de s’immiscer dans l’intimité des familles voire de leur retirer leurs enfants.

C’est la notion de maltraitance sous quelques formes qu’elle existe telles que privation de soins, carences éducatives, atteinte à l’intégrité physique ou psychologique de l’enfant qui justifie une déchéance partielle ou totale des prérogatives parentales. Il n’est pas contestable que les parents défaillants à leurs responsabilité portent atteinte à leur progéniture se rendant coupables à leur encontre d’agressions.

Mais la maltraitance ainsi établie doit pouvoir être strictement définie. Il ne convient donc pas, par exemple, de classer dans la rubrique maltraitance aussi bien un excès d’hygiène qu’un manque de soin, une pression scolaire trop forte qu’une absence de suivi de la scolarité, abandonnant ainsi à la subjectivité d’un enquêteur social l’avenir d’une famille.

Il ne convient pas non plus d’étendre en fonction de théories éducatives en vogue la notion de maltraitance. Nous ne nous sommes pas encore remis des conceptions soixante-huitardes d’hippies devenus qui psychologues, qui éducateurs ou encore pédagogues lesquels à l’image du docteur Benjamin Spock professaient qu’il ne fallait pas punir les enfants quand ils agissaient mal car nous pourrions alors remettre en cause leur estime de soi. On oubliera au passage que le fils du docteur Spock s’estimait tellement qu’il s’est suicidé.

Dans le même sens il faut s’inquiéter d’une proposition de loi qui aurait pour effet d’interdire la fessée et de faire lire cette interdiction par les maires lors de la célébration des mariages, une loi qui ferait de 87 % des parents des délinquants.

Du grain à moudre

Mettre l’extension de la notion de maltraitance à l’ordre du jour ne devrait pas trop porter ombrage aux travailleurs sociaux.

Qu’adviendrait-il en effet du succès de la proposition de loi anti-fessée ? Devrait-on pour respecter cette nouvelle loi créer de nouveaux postes de travailleurs sociaux afin d’administrer des questionnaires dans les écoles avant de leur permettre de convoquer les parents dans leurs propres maisons ? Créer de nouvelles place dans ces foyers de perdition où un juge placerait nos enfants suite à sa conviction d’une fessée appliquée ? Générer un nouveau corps d’éducateurs auprès duquel chaque parent justifierait de ses conceptions éducatives avant de les faire valider par un permis remis par l’État ? Embaucher des psychologues et des pédagogues afin de procéder à des stages de rééducation éducative pour les parents en détresse ?

On pourrait paraphraser Malika Sorel, remplaçant le terme discrimination par maltraitance et HALDE par travailleurs sociaux : « Pour assurer sa propre existence, la HALDE n’a d’autre choix que de voir des discriminations partout, quitte à les imaginer, comme le suggère l’intervention de Jacqueline Costa-Lascoux. Comment des hommes politiques « responsables » ont-ils pu concevoir un organisme qui crée chaque jour son propre travail, comme d’autres fabriqueraient leur pain quotidien ? Imaginez un instant les juges sortant de leurs palais de justice afin de scruter nos vies dans le but d’y débusquer leur propre pitance, à savoir des potentiels litiges qui alimenteraient leur « fonds de commerce » ! »

Au nom de la lutte contre la maltraitance nous troquerons donc la liberté des parents pour la sécurité des enfants, mais nous n’obtiendrons ni l’une ni l’autre. Car si nous pouvons dire que les services sociaux ont pu se créer une légitimité par leur volonté affiché de prévenir les maltraitances dans les familles, s’il est vrai que ces personnels peuvent quelquefois découvrir le pire, la chronique judiciaire s’est faite l’écho de très nombreux cas dans lesquels les services sociaux sont restés sans réaction alors que des enfants mourraient de privation de soins et de maltraitances. A contrario, le scandale d’Outreau, d’autres moins médiatisés autour de placements d’office montrent aussi que les services sociaux peuvent devenir l’instrument du malheur des enfants, à coups d’interventions tardives, maladroites et quelquefois mal intentionnées.

Familles, je vous hais !

Avouer une haine de l’institution familiale au nom de conception « anti-bourgeoise » ne peut en général se faire trop ouvertement, il est préférable de rallier les partisans de l’extension juridique (donc étatique) de la notion de maltraitance ou de rester dans un flou suffisant afin de limiter les prérogatives des parents au bénéfice de celui de l’État et plus particulièrement des travailleurs sociaux.

Car, et il faut insister encore sur ce point, si tout organisme public a vocation a étendre son domaine d’intervention en se créant de nouvelles missions au détriment de l’initiative privée, il en va de même pour les travailleurs sociaux.

Ce n’est donc pas seulement pour des raisons liées à des convictions mais par des motifs corporatistes que les droits des parents sont rognés et que le principe de subsidiarité est de facto renversé.

Il convient donc de s’interroger sur l’intégration de ce paradigme au sein des autorités chargées de l’enseignement et de la protection de l’enfance en France : administrations, travailleurs sociaux, enseignants, associations bénéficiant de délégations de service public. En effet, on ne saurait protéger les enfants en considérant la famille comme source d’aliénation sans faire peser une menace grave sur leur équilibre psychologique et leurs repères sociaux.

Il importe donc de dénoncer, de poursuivre, de faire casser ceux qui s’abritent derrière leur tâche pour se mêler d’ingénierie sociale. Il ne saurait être concevable que de bons éducateurs se croient chargés d’une mission de transformation de la société en pourfendant une structure familiale qu’ils considèrent comme reproductrice d’une structure sociale qu’ils rejettent avec tous les risques que fait peser le poids de décisions très subjectives sur le sorts de familles, voulant privilégier jusque devant les tribunaux pour enfants certaines conceptions éducatives peu défendables au détriment d’autres conceptions solides mais « bourgeoises ».

Les exactions de tels travailleurs sociaux n’ont jamais été véritablement dénoncées et ceux-ci n’ont jamais été correctement recadrés car il semble que le corps judiciaire ait été partiellement contaminé par la haine des familles à « conceptions conservatrices ».

Mais pour en rester aux travailleurs sociaux et au doute quant à leur intégration du paradigme fondateur de leur mission, il suffit d’énoncer qu’en leur sein a pu officier une certaine Marina Petrella, tueuse des Brigades Rouges, laquelle sommée de cesser de sévir dans leurs rangs et été soutenue becs et ongles par les syndicats majoritaires des assistantes sociales et de la protection judiciaire de la jeunesse : FSU, SUD. Il suffit d’ailleurs de lire la prose de ces syndicats pour comprendre leurs conceptions très particulières de la famille.

C’est donc au nom de telles conceptions que ces personnes dévoient le sens même de leur mission et interprètent avec leurs œillères des informations confidentielles qu’ils possèdent sur les familles. A leurs yeux les droits des familles ne sont pas les mêmes en fonction des considérations éducatives des parents voire de leur positionnement politique.

Les parents sous tutelle

Au même titre que des éléphants de la politique foncent dans le magasin de porcelaine de l’économie sous prétexte du bien du peuple, une grande partie des travailleurs sociaux au nom de la prévention de la maltraitance bousculent les repères des enfants et des parents afin de prétendre éduquer les uns et les autres.

Leur action est une façon de légitimer un modèle alternatif de parentalité dans lequel l’éducation est devenue une affaire de fonctionnaires et de travailleurs sociaux.

Ce modèle alternatif est à l’origine des résultats que l’on sait et en particulier d’un renoncement parental en matière de discipline autant que de soins. Face à cette situation, il faut dire que la normalité ne doit pas être le rejet de toutes responsabilités éducatives des parents sur des pseudos professionnels qui se croient investis d’une telle mission et qui vivent comme les parents irresponsables des mannes publiques : pour les uns allocations et pour les autres subventions ou traitements.

Au lieu de comprendre que c’est notre modèle d’État-nounou qui génère les maladies dont ils se croient les médecins, les théoriciens du meilleur des mondes ont pris l’habitude d’attribuer les problèmes sociaux non à un excès d’interférences mais à une insuffisance de celles-ci. Le qualitatif n’est pas appréhendé, tout est quantitatif : pardi il faut bien que les travailleurs sociaux justifient un rôle qui justement serait largement réduit par l’application scrupuleuse du principe de subsidiarité. Le rêve du travailleur social c’est donc les parents déresponsabilisés, les cas sociaux qui s’en remettent à eux dans un appel au secours, ceux qui savent remettre en cause leurs pratiques éducatives pour en avoir si peu et à la rigueur les parents dans leur rôle lorsqu’ils finissent par reconnaître leurs « torts » d’avoir pensé éduquer leurs enfants mieux que quiconque.
S’il conviendrait de débarrasser les services de protection de la jeunesse de telles brebis galeuses, comment réagir lorsqu’il semble que des a priori anti-familles peuvent tenir lieu de ligne directrice à des services entiers dédiés à l’enfance ?

Le cas AIDAPHI

La réforme de la protection de l’enfance a donné l’occasion à ses acteurs de se positionner. Parmi ceux-ci on compte l’AIDAPHI (Association Interdépartementale pour le Développement des Actions en faveur des Personnes Handicapées et Inadaptées), laquelle a trouvé bon de publier son propre rapport sur cette réforme.

Un rapport somme toute assez édifiant dont l’objet est, pour le moins, de relativiser le rôle de la famille dans l’éducation des enfants en réaffirmant un principe pour le déshabiller sous des considérations pseudo pragmatiques : « Il est indispensable de porter un nouveau regard sur l’évolution de la société, de la famille et de la place des enfants dans celle-ci, et de redéfinir le rôle des parents au XXIème siècle. L’éducation est bien le rôle premier des parents, mais elle ne doit pas reposer que sur eux. Proclamons qu’au vu des événements récents banlieux (sic), violence, Outreau, Angers, dont il faut tirer enseignement, c’est bien d’une responsabilité collective qu’il s’agit. »

Concevoir l’éducation des enfants comme une responsabilité collective c’est limiter au maximum les prérogatives des parents au nom de considérations collectives voire collectivistes. Or de telles conceptions sont effectivement portées par certains mouvements dont l’histoire nous a enseigné la pratique. En des termes moins travaillés on reconnaît d’ailleurs là une sorte de copier-coller des propos du Danton qui proclamait en séance de la Convention du 12 décembre 1793 : « Il est temps de rétablir ce grand principe qu’on semble méconnaître : que les enfants appartiennent à la République avant d’appartenir à leurs parents. Personne plus que moi ne respecte la nature. Mais l’intérêt social exige que là seulement doivent se réunir les affections. Qui me répondra que les enfants, travaillés par l’égoïsme des pères, ne deviennent dangereux pour la République. ( …) nous devons dire aux parents : nous ne vous arrachons pas vos enfants ; mais vous ne pourrez les soustraire à l’influence nationale. (…). »

Le cas Ligue de l’Enseignement

Même paradigme à la Ligue de l’Enseignement, tout particulièrement à l’occasion du 150ème anniversaire de la naissance de Jean Jaurès qui permet d’éditer et de diffuser une pensée explicite du personnage : « La démocratie a le devoir d’éduquer l’enfance ; et l’enfance a le droit d’être éduquée selon les principes même qui assumeront plus tard la liberté de l’homme. Il n’appartient à personne, ou particulier, ou famille, ou congrégation, de s’interposer entre ce devoir de la nation et ce droit de l’enfant. In L’Humanité, 2 août 1904. »

L’affiche Jaurès affichée dans les écoles, les collèges, les lycées tout au long de l’année anniversaire donne à penser que la mission des éducateurs est d’inculquer aux jeunes des principes politiques qui changeront la société en menaçant les familles qui voudraient « s’interposer ».

Nous sommes là carrément dans un vision totalitaire de la société dont Jaurès n’a pas eu le temps de voir les fruits contrairement aux pédagogues de la Ligue.

La transmission des valeurs selon l’AIDAPHI

En élargissant leurs tâches les travailleurs sociaux se créent leur clientèle de parents rendus incapables d’assumer sans craintes leurs responsabilités, ils se conçoivent aussi comme une institution complémentaire à l’école. Il faut reprendre pour cela le rapport de l’AIDAPHI afin de préciser que si l’école est nécessaire au contrôle social, en d’autres termes : « Le premier « partenaire naturel » des parents dans leur fonction éducative est l’école », l’école n’est pourtant pas une institution suffisante.

En effet, il y faut en plus des éducateurs, des assistantes sociales pour calibrer le troupeau, aider les parents défaillants, faire la leçon aux racistes, fascistes, discriminants, pollueurs, sceptiques du développement durable, supporters du grand méchant marché, les pires ceux-là car ils inspirent le doutes sur l’utilité du formatage. Tout cela exprimé avec finesse, tact et rigueur : « Si les attributions dévolues aux personnels enseignants intègrent, outre la dimension pédagogique, une part éducative, celle-ci ne peut leur incomber exclusivement. En cela il faut renforcer la présence sociale au sein des établissements scolaires, et ceci dès la maternelle. Assistantes sociales, conseillers d’éducation, éducateurs spécialisés, médecins scolaires, doivent pouvoir compléter l’équipe pédagogique au sein des établissements scolaires afin que chaque maillon de la chaîne éducative puisse recevoir le soutien des autres pour aider les enfants, accompagner les parents dans la transmission des valeurs . »

Au cas où l’on n’aurait pas encore bien compris, l’AIDAPHI enfonce le clou et rend même tout décryptage superflu : « Eduquer c’est partager et transmettre des valeurs. »

Plus encore, éduquer « C’est situer l’enfant dans son histoire familiale singulière – filiation - et dans une histoire sociale collective – inscription comme être acteur social. L’éducation ne saurait se limiter aux dimensions d’instruction. Elle est intimement liée aux modèles sociaux – auxquels nous participons et dont nous sommes collectivement responsables – que l’enfant découvre autour de lui dans son grandissement (sic), hors de la sphère familiale et de l’école. »

Nous en arrivons là à cette fameuse ingénierie sociale déjà dénoncée plus haut. L’enfant se situe dans un collectif qui le modèle et les parents ne doivent pas être les seuls à modeler. Une conception typiquement holiste qui nie la liberté de l’individu forcément objet de forces sociales qui le dépassent. Une telle association n’a évidemment pas sa place dans l’éducation ou la protection des enfants et pourtant elle révèle une vocation partagée par une grande partie des éducateurs : transformer la société et c’est bien là la conception de tous ceux qui considèrent que l’institution à éliminer est celle de la famille, cela au nom de considération de classes.


- Illustration Maurice Flower sur Flickr : [

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