Les activistes verts obtiennent 66 millions d’Euro de l’Union Européenne

Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi le lobby écologiste est si favorable à l’Union Européenne ? Maintenant vous avez la réponse. Les organisations activistes et groupes de pression verts sont en train de devenir financièrement dépendants de Bruxelles. Il y a dix ans, ils recevaient 2.337.924 Euros par an de l’Union Européenne. L’année dernière, c’était 8.749.940 Euros.

Une étude effectuée par le International Policy Network révèle à quel point les lobbyistes verts se tournent vers l’Union Européenne pour leurs revenus. Climate Action Network, Friends Of The Earth, WWF, tous s’y mettent. Une grosse part de cet argent est ensuite recyclé pour faire du lobbying en direction de l’Union Européenne.

Vous voyez comment tourne le système ? L’UE Paie des éco-lobbyistes pour qu’ils lui disent ce qu’elle veut entendre. Ses clients, assez naturellement, lui disent alors que l’UE devrait accroitre ses pouvoirs. Un racket similaire existe aussi entre Bruxelles et les mégas organisations caritatives (voir ici).

Tout ceci n’est pas juste mauvais pour la démocratie ; c’est aussi mauvais pour l’environnement parce que ça crée un lien d’équivalence entre la conservation de la nature et l’interventionnisme d’Etat et le supranationalisme. L’une de ces organisations financées par Bruxelles a publié récemment un classement des Eurodéputés les plus verts. J’aime à penser que je suis plutôt éco-conscient. J’essaie ne jamais prendre la voiture ou l’avion quand je peux prendre le train, ma femme achète des aliments produits localement, et réutilise et recycle méticuleusement ; nous avons même utilisé des couches culottes lavables pour nos bébés. Malgré tout cela, je suis arrivé dans les plus mal classés, parce que j’ai toujours voté de façon cohérente contre le fait donner des pouvoirs accrus à Bruxelles.

C’est bien la gauche, ça, je suppose : placer le procès d’intention avant les actes, placer le moralisme avant la morale.

Daniel Hannan est Eurodéputé

Lien vers l’article original sur Telegraph.co.uk