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Succès de la politique économique en Pologne
vendredi 26 mars 2010
La Pologne avait été le seul pays d’Europe à enregistrer une croissance de son PIB en 2009, grâce à un refus de toute politique keynésienne et au contrôle des dépenses publiques. Selon les chiffres de l’agence nationale de statistiques, le PIB polonais a cru de 1,7% en 2009.
Pour le ministre polonais des finances, Jan Vincent-Rostowski (ou Jacek Rostowski), c’est l’absence de politique de relance et les économies faites par l’Etat polonais qui ont assuré cette croissance :
« Nous allons être le seul pays en Europe à enregistrer en 2009 une croissance économique. Cela montre que nous avons eu raison de ne pas changer d’un iota notre stratégie. Malgré les énormes pressions que nous avons subies de l’opposition, de notre président et de nombreux économistes, nous avons toujours cru aux bienfaits de la libre économie et nous avons refusé de mettre en place un programme de relance. Aucun autre pays n’aurait d’ailleurs dû adopter de telles mesures. Nous avons même fait tout le contraire en introduisant, au début de l’année, un plan d’économies représentant 1 % du PIB. Nous allons malgré cela finir l’année avec un déficit budgétaire de 6,5 %. L’an prochain, nous tablons sur un chiffre proche de 7 %. Imaginez le taux que nous aurions atteint avec un plan de relance...
Le véritable problème dans une économie en pleine croissance est la tendance des gouvernants à inventer de nouvelles dépenses. Pour limiter certains excès, nous souhaiterions que chaque nouvelle loi contienne une clause qui détaille, année par année, les dépenses qu’elle va engendrer sur dix ans. »
Confirmation du bien fondé de cette politique, le FMI prévoit pour 2010 une croissance forte de 2,75% pour le pays.
La dette publique de la Pologne ne dépassera pas 53% de son Produit intérieur brut en 2010 et 55% dans les prochaines années, a indiqué par ailleurs le 19 mars le ministre des Finances, Jan Rostowski : « Nous sommes sûrs que le ratio de la dette sur le PIB ne dépassera pas 53% cette année et nous ne prévoyons pas de dépasser le deuxième seuil d’alerte, qui est de 55%, dans les prochaines années ».
C’est également le journal britannique The Economist qui reconnaît cette semaine l’efficacité des politiques menées en Europe de l’Est pour faire face à la crise. Longtemps considérés comme le maillon faible en Europe, les pays de l’Est ont pris en temps et en heure les mesures nécessaires, là où le refus de la Grèce des réformes structurelles nécessaires l’a mis en quasi faillite.
Voir en ligne : http://sekonda.blogspot.com/2009/12...
Image : Jacek Rostowski
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1. Economistes ?, 27 mars 2010, 10:23, par Nick de Cusa