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Capitalisme et liberté est à nouveau disponible en français
mardi 13 avril 2010
"Un ouvrage clair et à la portée de tous : « Capitalisme et Liberté », où il explique comment le marché peut résoudre tous les problèmes dans lesquels les politiciens et les administrations s’embourbent : la promotion sociale par le travail, le mérite et l’esprit d’entreprise, la création d’emplois rémunérateurs et gratifiants, la qualité de l’école et de l’éducation, la sécurité des retraites et des assurances maladie, et enfin et non le moindre les libertés publiques – liberté de la presse, liberté d’expression et d’association. La liberté économique annonce et conditionne la liberté politique." Jacques Garello
Une revue du livre est à venir sur Contrepoints. Découvrez déjà la table des matières du livre :
Table des matières
Liberté économique et liberté politique
Le rôle du pouvoir politique dans une société libre
Le contrôle de la monnaie
Les arrangements financiers et commerciaux internationaux
La politique fiscale
Le rôle du pouvoir politique dans l’éducation
Capitalisme et discrimination raciale ou religieuse
Du monopole et de la responsabilité sociale du patronat et des syndicats
Les patentes professionnelles
La distribution et la redistribution des revenus
La politique sociale
L’aide aux économiquement faibles
Extrait de la préface d’A. Fourçans
« Il convient pour commencer de rappeler que le livre a été écrit fin des années 1950-début des années 1960, et publié en 1962. Cette date n’est pas anodine. Elle correspond à une période où l’interventionnisme gouvernemental aux États-Unis, et partout ailleurs dans le monde industrialisé, était considéré comme indispensable à la stabilité et au bien-être des économies. C’est une période où la vision keynésienne de la politique économique, avec son attachement à l’activisme étatique, dominait la pensée non seulement des économistes mais aussi des hommes politiques. Et last but not least, le monde était en pleine Guerre froide entre les États-Unis et l’ex-URSS, et les débats sur les mérites du marché comparé à ceux de la planification – et plus généralement ceux du libéralisme par rapport à ceux du socialisme (voire du communisme) –, battaient leur plein.
Comme je l’ai dit, la pensée économique, mais aussi sociale et politique dominante, était outre-Atlantique en faveur des « libéraux » – le terme ayant ici une connotation différente de celle employée en Europe : dans notre vocabulaire les libéraux américains devraient plutôt être qualifiés de sociaux-démocrates ou même de socialistes selon le degré souhaité d’intervention de l’État. Le livre de Friedman, qui prenait des positions à contre-courant de cette pensée dominante, fut un vrai pavé dans la mare, même s’il mit un certain temps avant que ses ventes ne décollent.
Au cœur de son analyse : la liberté individuelle et la concurrence induite par des marchés ouverts doivent constituer les fondements de la « bonne société ». Ils fournissent une méthode puissante pour résoudre maints problèmes de société, et ce dans des domaines qui débordent des questions économiques au sens strict du terme. Bref, matière à perturber le confort intellectuel du moment. Et souvent celui d’aujourd’hui tant ces idées restent pour beaucoup sinon toujours d’une actualité certaine pour décortiquer et mieux comprendre de nombreuses grandes questions de ce début XXIe siècle, que l’on adhère ou non à la vision friedmanienne. »
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