La mondialisation, qui est au principe du XXIe siècle, a fait entrer les hommes dans l’âge de la société et de l’histoire universelles. Cette nouvelle ère est caractérisée par l’intégration planétaire des marchés et la révolution des technologies de l’information d’une part, l’hétérogénéité des valeurs, l’instabilité d’un monde multipolaire et la montée de risques planétaires d’autre part. Elle a connu trois moments.
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Philosophie
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Le libéralisme politique, clef du XXIe siècle
10 septembre 2008 -
Information, échange et catallaxie
6 septembre 2008Dans cet article, nous allons démontrer que l’acquisition et la diffusion de l’information relative aux échanges marchands ouvre un débat théorique qui ne trouve pas de réponse satisfaisante dans le cadre de l’équilibre général walrassien.
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Comment s’est formée la pensée occidentale ?
1er septembre 2008Il est évidemment impossible de résumer en une conférence un livre qui porte sur 5000 ans d’histoire et qui, de plus, comportera deux, voire peut-être trois volumes. Je ne peux qu’essayer de vous en présenter l’esprit, l’idée, le concept de base.
Ce n’est pas un livre de commentaires sur les doctrines politiques, mais un manuel au vrai sens du terme. Il s’agit de présenter les idées, les auteurs, les théories, à des gens qui sont censés ne pas les connaître. En ce sens, c’est un livre somme toute assez banal. Mais un livre, qui est tout de même révolutionnaire. De quelle manière ? C’est ce que je vais essayer de vous résumer.
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L’État totalitaire
13 août 2008Luigi Sturzo (1871-1959) fut un prêtre catholique et un des fondateurs du Parti Populaire (1919) en Italie. L’essai qu’on présente ici fut publié d’abord en espagnol en 1935 et en anglais en 1936. L’analyse de l’état totalitaire est impressionnante pour sa clarté et lucidité. Plus en général cet écrit fait beaucoup réfléchir sur la nature anti-humaine de la forme d’organisation dénommé « état national ». Ce texte a été rédigé en 1938.
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Hayek ou la planification impossible
18 avril 2008Dans un article parue dans la revue française d’économie d’automne 1986, intitulé De l’utilisation de l’information dans la société, l’économiste libéral Friedrich Von Hayek s’attaque directement à la planification de l’Etat. En observant dans un premier temps comment l’information dans sa diversité et sa totalité est essentielle à l’ordre de la société, Hayek montre dans un second temps pourquoi cet ordre ne peut résulter d’une centralisation de l’information, et que l’imposition de l’ordre « du haut » doit laisser place à un ordre spontané « du bas ».
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La méthode néo-libérale
14 avril 20081. L’individualisme méthodologique
Selon Mises, c’est le fait que "toutes les actions peuvent être rapportées aux individus et qu’aucune méthode scientifique ne peut réussir à déterminer comment des événements externes définis, susceptibles d’une description par les méthodes des sciences de la nature, produisent au sein de l’esprit humain des idées, des jugements de valeur et des volitions définies. Dans ce sens, l’individu qui ne peut pas être dissous en composants est à la fois le point de départ et la (...) -
Le terrorisme intellectuel de 1945 à nos jours
17 mars 2008De l’encensement de Staline à celui de Fidel Castro, de mai 68 au PACS, de l’anticolonialisme à la défense des sans-papiers, Jean Sévillia, dans une série de chapitres bien documentés, recense les campagnes de diabolisation menée par une certaine gauche à l’encontre de ceux qui ne partagent pas son point de vue. Le terrorisme intellectuel, qui marque tellement le paysage politique de ce tournant de siècle, n’est pas, selon lui, chose nouvelle. Le procédé revient à intervalles réguliers dans des affaires intérieures ou internationales : intimidation de l’adversaire par la véhémence du discours et l’opprobre moral (alors même que les terroristes se situent le plus souvent dans un cadre de pensée amoral comme le marxisme), cela au service de causes qui se sont toutes — ou presque — avérées mauvaises, voire criminelles.
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L’intérêt général dans la pratique ultralibérale
14 novembre 2007Après la présentation de l’idéologie ultralibérale faite dans le corps principal du mémoire, cette annexe aura pour objet de dresser succintement un bilan des pratiques politiques qui en ont découlé. Puisque les théoriciens ultralibéraux prônent une réduction des missions de l’Etat, quels sont les domaines qui ont survécu aux coupes drastiques ? Quel a été le contenu concrêt donné à la notion d’intérêt général ?
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L’Etat-providence : une conception éronnée de l’intérêt général
13 novembre 2007La croissance de l’intervention étatique a suscité de nombreuses critiques libérales. Depuis le 19ème siècle on lui a reproché ses lourdeurs, son inefficacité économique (ne faisant que perturber les mécanismes autorégulateurs du marché il ne serait qu’un frein à la prospérité générale) ou encore ses atteintes à la liberté individuelle. C’est cette dernière critique qui nous intéresse et que nous retiendrons puisqu’elle contient en germe l’argument ultralibéral dénonçant la logique totalitaire de l’Etat Providence.
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Comment les institutions s’émancipent de leur projet initial
13 novembre 2007Les penseurs du fait politique, ou plus généralement du fait institutionnel, opposent deux paradigmes [1] pour aborder leur objet. Il s’agit du contrat social d’une part, et du marché d’autre part ; métaphores condensant deux façons de penser réputées hétérogènes. Ainsi, selon l’image du contrat social, les individus s’accordent consciemment pour mettre en place une institution servant une fin commune. A l’inverse, si l’on suit l’idée d’un marché, les individus agissent séparément et, sans qu’ils ne l’aient sciemment recherché, les institutions émergent spontanément. Cette présentation très simplifiée permet d’opposer classiquement des penseurs tels que Rousseau, Hobbes, Hauriou ou Rawls, généralement juristes ou politistes et théorisant à l’intérieur du paradigme du contrat social ; à des penseurs tels que A. Smith, Ferguson, Walras ou Hayek, des théoriciens du marché ayant le plus souvent une formation d’économistes. D’aucuns [2] affirment même qu’on assiste à un changement de paradigme et que celui du marché remplace aujourd’hui celui du contrat social -conséquence ultime de la « pensée unique »
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