Fiscalité

L’année dernière, le montant moyen des impôts et le poids des contributions sociales sur les revenus du travail ont légèrement diminué dans 24 des 30 pays de l’OCDE.

Alors que la croissance est toujours aussi atone, les impôts locaux ne connaissent pas la crise.

Taxman est une chanson du groupe britannique The Beatles, parue sur l’album Revolver en 1966.

Et si on rendait enfin la parole aux contribuables, les premières victimes de l’oppression fiscale en France ?

L’impôt de solidarité sur la fortune n’est plus « intouchable ». Malgré les vives réserves de Jacques Chirac et la prudence tactique de Jean-Pierre Raffarin, la majorité UMP-UDF est parvenue, avec le soutien du gouvernement, à adopter, la semaine dernière, trois aménagements substantiels à cet impôt emblématique pour la gauche et à très forte charge émotionnelle pour beaucoup de Français.

La pétition de principes énoncée par Jacques Chirac lors de ses vœux devant les partenaires sociaux fait pâle figure devant le plan de relance annoncé en ce début d’année par la Maison Blanche. En effet, quand le président français promet timidement le maintien du « cap fiscal » (c’est-à-dire, selon certaines déclarations, une baisse consternante du taux de l’impôt sur le revenu d’environ 1% en 2003 !), son homologue américain engage un plan autrement plus spectaculaire de baisse d’impôts aux Etats-Unis.
La (...)