Jean Pierre RAFFARIN et son gouvernement se rendraient-ils enfin à la raison et tiendraient-ils enfin compte des lois de l’économie de marché ? C’est ce qu’il semblerait au vu des déclarations qui ont accompagné la présentation du « contrat France 2005 », qui se propose d’assouplir la législation sur les 35 heures. D’ailleurs, les syndicats ont protesté, tandis que le MEDEF s’est réjoui : n’est-ce pas bon signe ? Mais de notre point de vue, les dispositions prévues sont d’une extraordinaire complexité, et toujours dans la logique Aubry, et toujours suspendues au bon vouloir des syndicats. Pourquoi ne pas avoir choisi une voie plus simple et directe, celle de la liberté contractuelle ?
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35 heures
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35 heures : l’usine à gaz
22 avril 2004 -
Sept bonnes raisons de sortir des 35 heures
18 avril 2003Deux événements viennent de provoquer une brutale prise de conscience par les Français des ravages économiques et sociaux des 35 heures. Le premier a été la cessation de paiement d’Alstom, qui, après les banqueroutes de France Télécom et Vivendi, a souligné la fragilité de la plupart des grands groupes industriels français. Le second a été le krach du système sanitaire et ses dysfonctionnements durant la canicule. Maintenant, les Français vont devoir choisir entre le maintien des 35 heures, même assouplies par la loi du 17 janvier 2003, ou bien une désindustrialisation accélérée et la dégradation des services publics. Sept raisons commandent aujourd’hui d’en finir au plus vite avec les 35 heures.
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Quelques remarques sur les 35 heures
27 octobre 2002connect.php convarticles.txt convarticles.txt.back convrubriques.txt convrubriques.txt.back mes_options.php replace.bash replace.sql Pour compenser les surcoûts liés à la réduction de la durée du travail, les entreprises, à défaut de diminuer les salaires, vont durablement bloquer les augmentations de salaire. Citons Martine :
"On peut très bien négocier une moindre augmentation (sic) des salaires ou un blocage (on y vient, ndlr). Et pourquoi ne pas remettre sur la table l’intéressement ou d’autres avantages divers accordés ?"
Or ceci revient à bloquer un rouage essentiel et naturel de l’économie, qui consiste à motiver les gens, à les payer en fonction du travail qu’ils fournissent.
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35 heures : moins d’emplois et plus d’inégalités
7 décembre 2001Face à la complexité des conséquences d’une réduction du temps de travail en termes d’emploi, les modèles macro-économiques ont des capacités exploratoires très limitées. Ces limites influencent profondément la pratique des macroéconomistes. Au lieu de produire des évaluations prospectives se résumant en un chiffre, les macroéconomistes mettent en général en évidence les conditions de succès d’une RTT sur l’emploi. Ces conditions sont bien connues, elles portent sur les gains de productivité, les possibilités de réorganisation et le degré de compensation salariale. Dans les cas les plus favorables, qui s’appuient sur une hypothèse de réorganisation suffisante pour maintenir la capacité de production et supposent une stabilité des coûts salariaux des entreprises assurée par des gains de productivité, des allégements de charges (financés) et une modération salariale, on peut aboutir à plus de deux millions d’emplois créés pour un passage de 39 à 35 heures hebdomadaires (Confais, Cornilleau, Gubian et Mathieu, 1993). Les cas les plus défavorables conduisent à un impact légèrement négatif sur l’emploi, de l’ordre de - 20 000 (voir Coutrot et Gubian, 1999).
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Le financement des 35 heures coûterait à l’Etat près de 30 milliards de francs de plus que prévu
22 février 2001Au terme d’une mission de contrôle sur le fonds de financement des 35 heures, le sénateur RPR Charles Descours, rapporteur du budget de la Sécurité sociale, a évalué que le déficit cumulé pour 2000 et 2001 serait compris entre 27 à 32 milliards de francs. Malgré les « alertes » des services de l’emploi, M. Descours juge que le gouvernement a délibérement minoré le coût des 35 heures. Le ministère ne récuse pas les chiffres.
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35 HEURES : enquête sur un pari perdu
7 décembre 1999"Vous verrez, cette loi vous obligera finalement à licencier !" - C’était il y a quelques semaines à Paris, à l’occasion de l’un des innombrables colloques sur les 35 heures. Ce jour-là, l’avertissement fuse au-dessus d’un parterre de cinquante directeurs des ressources humaines médusés. L’orateur, il est vrai, n’a pas les traits d’un chef de guerre patronal. Mais ceux d’une très sérieuse spécialiste du droit du travail, avocate au cabinet August & Debouzy et immergée depuis un an dans les textes de la loi Aubry. "Après mon intervention, ils sont venus me dire que je n’avais pas tout à fait tort", sourit Emmanuelle Barbara
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De probables effets négatifs sur la croissance
3 mars 1998Face à une question aussi difficile que celle des conséquences d’une réduction forte et brutale de la durée du travail, le devoir de l’économiste est d’apporter tous les éclairages méthodologiques dont il peut disposer, mais aussi d’être très clair sur les limites de ses instruments et les aléas de ses conjéctures. Il peut enfin avoir à suggérer dans le cadre des objectifs fixés par le pouvoir politique les modalités alternatives qui lui semblent les plus appropriées.
Que faut-il penser des simulations (...) -
Quelques remarques sur les 35 heures
16 novembre 1997Pour compenser les surcoûts liés à la réduction de la durée du travail, les entreprises, à défaut de diminuer les salaires, vont durablement bloquer les augmentations de salaire. Citons Martine :
"On peut très bien négocier une moindre augmentation (sic) des salaires ou un blocage (on y vient, ndlr). Et pourquoi ne pas remettre sur la table l’intéressement ou d’autres avantages divers accordés ?"
Or ceci revient à bloquer un rouage essentiel et naturel de l’économie, qui consiste à motiver les (...)