Le refus vigilant de toute équivalence, de toute comparaison, même, entre nazisme et communisme, malgré la parenté de leurs structures étatiques et de leurs comportements répressifs, provient de ce que l’exécration quotidienne du nazisme sert de rempart protecteur contre l’examen attentif du communisme.
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Histoire
Cette rubrique comprend 2 catégories, outre les articles listés ci-dessous :
les articles d’histoire générale
les articles sur l’histoire du libéralisme
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La mémoire tronquée
29 mars 2009 -
Un style de gendarme
20 septembre 2008Il y a quarante ans, dans un pamphlet célèbre, Jean-François Revel corrigeait la copie du général-écrivain. Féroce !
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Le bilan du communisme
15 avril 2008QU’EST·CE QUE LE COMMUNISME ?
Le communisme, compris comme société égalitaire et harmonieuse, a d’abord existé en tant que philosophie sociale et politique très ancienne, remontant même à Platon, et a ouvert le champ à d’innombrables utopies qui considéraient souvent l’abolition de la propriété privée des moyens de production, mais aussi des biens personnels, comme la clé du bonheur et de la fraternité.
Le mot est apparu à la fin du XVIIIe siècle sous la plume de Restif de La Bretonne, mais c’est à partir (...) -
Les "procès de Moscou", point d’orgue des grandes purges
15 avril 2008En trois vagues, de 1936 à 1938, des chefs historiques de la révolution et des staliniens bon teint "avouent" des crimes imaginaires avant d’être déportés ou fusillés. Une immense épuration est en marche. Le culte de la personnalité est érigé en système.
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Mitterrand pendant la deuxième guerre mondiale
14 avril 2008On a souvent rappelé le passé vichyste de Mitterrand. Mais il y a en revanche un passé que l’on refuse communément de ranimer : celui de tous ceux qui, depuis des décennies, oui des décennies, ont tenté - sans succès - de faire jour à toutes ces réalités. Il est quelque peu étrange que nos dirigeants politiques, toute tendance confondue d’ailleurs, n’aient découvert la réalité d’un personnage tout de même chef de l’Etat qu’une petite année au plus avant la fin de son mandat. Alors que nombreux sont ceux qui, preuves à l’appui, avaient martelé des années durant ledit passé.
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De l’idéal de la justice à la réalité de son dévoiement
31 mars 2008Les archives, même expurgées, recèlent souvent leur lot de surprises. Celles sur lesquelles s’est penché Alain Bancaud, sociologue au CNRS, dans le cadre du colloque François Mitterrand, qui s’est tenu du 14 au 16 janvier 1999, apportent un éclairage historique au débat sur la réforme de la justice (2). Spécialiste de la magistrature, Alain Bancaud avait été invité, par l’Institut François-Mitterrand et la Fondation nationale des sciences politiques, à dépouiller certaines des archives privées de l’ancien président de la République concernant son action dans le domaine de la justice de 1981 à 1984. L’analyse qu’il en a faite, rendue publique lors du colloque, démontre la fréquence et la banalité de l’intervention du politique dans les affaires judiciaires.
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De Gaulle par François Mitterrand
31 mars 2008Au petit jeu des comparaisons, M. Vincent Auriol remplit le rôle qu’assuma Louis XVIII. Attentif au changement des murs, mais fidèle aux enseignements de ses propres débuts, habile lorsqu’il présidait leurs débats à persuader les constituants de 1946 qu’ils innovaient dans l’instant même où ils rétablissaient sinon les institutions, du moins les habitudes de la IIIe République, imaginatif et conservateur, patient et vigoureux, il sut guider admirablement les premiers pas de la débile et incertaine IVe.
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Le gaullisme
31 mars 2008Que Philippe séguin ou Jean-Louis Debré s’agenouillent devant la statue du commandeur à la Croix de Lorraine, la chose se comprend. Mais que Charles Millon, Régis Debray, André Glucksmann et toute une horde de suiveurs sacrifient au culte de saint De Gaulle, alors même que les raisons d’être et les ingrédients traditionnels du gaullisme s’édulcorent, on croit rêver. Et si l’on pensait par nous-mêmes, ne serait-ce pas mieux ?
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Fascisme et communisme
31 mars 2008François Furet explique dans une note de son dernier et peut être plus capital ouvrage, Le Passé d’une illusion. Essai sur l’idée communiste au XXe siècle, Laffont et Calmann-Lévy, 1995, pp. 194-96, que la guerre de 1914 a pour l’histoire du XXe siècle le même caractère matriciel que la Révolution française pour le XIXe. Alors on a lu fascisme, nazisme et communisme, tous trois directement issus de cette première guerre, à l’aune d’un idéal type nommé "totalitarisme". Mais ce concept présente selon Furet le risque d’offrir une interprétation trop simple du mouvement des événements, à travers une causalité linéaire selon laquelle l’avant explique l’après. Aussi peut-on faire de la victoire du bolchevisme russe en octobre 1917 le point de départ d’une chaîne de "réaction" à travers laquelle le fascisme italien d’abord, le nazisme ensuite apparaissent comme des réponses à la menace communiste, faites sur le mode révolutionnaire et dictatorial du communisme.
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Communisme et national-socialisme
31 mars 2008Avant de rechercher l’origine du communisme et du national-socialisme et pour pouvoir la déterminer avec toute la précision possible, il importe de dégager les traits essentiels de ces deux conceptions du monde. Leur vérité et leur puissance de séduction n’en apparaîtront que mieux.
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