La violence et l’insécurité croissantes sont- elles des sous- produits de la crise ? La thèse marxiste le soutient. Mais des travaux récents de sociologues la démentent.
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Justice & police
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Crise, chômage et misère : les fausses excuses de la vraie violence
12 juin 2010 -
La pauvreté à l’origine de la criminalité ?
4 juin 2010Si la pauvreté est la cause profonde de la criminalité, pourquoi les taux de criminalités sont-ils au plus bas alors que les taux de chômage sont au plus haut ?
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Les lois antiterroristes ont mis le Royaume-Uni sous surveillance
18 avril 2010Alors que les élections britanniques approchent, la limitation des libertés publiques par l’Etat prend une ampleur inquiétante.
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Procédure judiciaire : la réforme devant les syndicats
2 mars 2010Les syndicats étudient à partir d’aujourd’hui une réforme déjà critiquée.
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Jean-Pierre Dubois :"Il faut généraliser le droit d’accès et de rectification aux fichiers"
22 février 2010Jean-Pierre Dubois, professeur de droit public et président de la Ligue des droits de l’homme, revient dans Le Monde sur les périls menaçant les libertés en France aujourd’hui.
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Justice française : Une indépendance du pouvoir politique sérieusement mise en doute
9 février 2010Les dernières réformes judiciaires ou l’affaire Clearstream sont vues de manière très critique à l’étranger, certains mettant en doute l’indépendance de la justice vis-à-vis du pouvoir.
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Gardes à vue : Annulations en série par le tribunal de grande instance de Paris
7 février 2010La politique française en matière de garde à vue est de plus en plus critiquée, tant par l’Europe que en France, au nom du respect de l’état de droit. Récemment, c’est cinq gardes à vue qui ont été annulées par le TGI de Paris.
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toxicomanies et législation
19 avril 2008Je propose de vous inviter à un débat sur la libéralisation des stupéfiants. Dans cet article, je vous exposerai mes arguments en faveur de ce qui peut apparaitre à première vue comme une hérésie. Il va sans dire que j’attends vos réactions avec un vif intérêt.
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la légalisation de la prostitution
18 avril 2008Bien que la prostitution soit le plus vieux metier du monde, il n’en reste pas moins le plus remis en cause. Tout du moins dans les pays dit "libres". Un grand pas en avant a cependant ete acompli. Le debat porte de moins en moins sur la moralite mais sur le caractere ethique : la prostitution est elle une forme d’exploitation qui doit etre abolie ou une activite qu’il faut reglementer ?
La reponse est ni l’un, ni l’autre.C’est une liberalisation qui est necessaire. Car le plus inacceptable n’est pas de definir ce qui est moral ou non ; le plus inacceptable c’est bel et bien la negation et la confiscation des libertes individuelles.
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L’Etat providence... des malfaiteurs
18 avril 2008L’État veilleur de nuit est déjà un voleur de vies. Les libéraux classiques disent condamner l’impérialisme réglementaire de l’État, car il entrerait en contradiction avec ses véritables missions : sécurité, justice, défense. On aura reconnu l’Etat minimal initialement théorisé par John Locke (bien plus que par Adam Smith, pour lequel l’intervention politique dans l’économie n’était pas entièrement condamnable). Seulement, comme l’écrit P. Salin, " faire de l’Etat un arbitre, c’est lui donner un rôle "totalitaire", c’est-à-dire en faire un instrument de limitation illégitime des libertés individuelles. " De cette faute intellectuelle, les grands précurseurs du libéralisme sont excusables : ils ont commis les erreurs propres aux pionniers les plus géniaux. Mais il est étonnant qu’aujourd’hui, alors que l’Etat n’a cessé de croître, peu de libéraux classiques acceptent une critique frontale du pouvoir étatique. Encore plus surprenante est l’attitude des minarchistes, lesquels réfléchissent comme si l’institution étatique avait pour vocation la protection de ceux qu’il exploite et spolie. Or, à vouloir un État arbitre, on ne fait que cautionner l’arbitraire étatique. De plus, en parlant à tort et à travers d’Etat régalien et souverain, on induit dans l’esprit des individus que l’Etat a tout pouvoir sur leurs choix. Comment s’étonner après cela que la plupart des gouvernements incluent désormais dans leurs prérogatives régaliennes recentrées (sic) la solidarité et la protection de l’environnement ?