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Les libertariens autrichiens sont déshonnorés

Haider, Hitler et l’histérie

vendredi 14 avril 2000

PERSONNE N’A VU L’EXTREME GAUCHE ?

Les manchettes des journaux qui annoncent la victoire du FPO, la décrive invariablement comme représentative de l’ " extrême droite ". Naturellement, la victoire du nouveau partie communiste en Pologne et partout à l’intérieur de l’Europe n’a jamais symbolisé la victoire de l’Extrême Gauche. La signification exacte de la catégorie " Extrême Droite " semble être décrite par une position prise par le FPO : son opposition à l’augmentation de l’immigration, une idée majoritaire, pas seulement en Autriche, mais aussi aux Etats-Unis. Cela fait-il de nous une nation de Nazis ?.

(…)

COUP D’OEIL RETROSPECTIF SUR LA POLITIQUE

Mais le discours politique dans notre époque dégénérée est presque entièrement réduit à une série d’épithète, lesquels sont une part intégrale de l’idéologie du politiquement correct. La chasse aux sorcières, le conformisme mou, les mentalités fermées ressemblent à un grotesque reniement des idées libérales à l’images des années 50, à une échelle internationale. Dans l’atmosphère qui prévaut à l’Ouest, n’importe quoi ou n’importe qui, qui dévie de l’agenda de la troisième voie socialiste et internationaliste est une proie rêvée. Rien ne rend ceci plus claire que ceux qui crient haro sur Joerg Haider et sur la montée du Parti Autrichien de la Liberté.

DANS LA DEFENSE DU PARTI DE LA LIBERTE

Le Financial Times de Londres pouvait difficilement contenir son alarme, pendant que le ministre de la Justice Israélien nommé les résultats " terribles ". Les éditoriaux agitateurs de Gauche et leur écho du coté " droit " de la chambre, auraient du nous faire croire que l’équivalent moderne des chemises brunes d’Hitler étaient de nouveau en marche sur Vienne. Mais ce n’est pas ainsi.

Le programme du Parti de la Liberté, loin d’embrasser le national socialisme qui est après tout que l’enfant bâtard de la Gauche, est un parti libertarien de la Droite : en effet, il rivalise avec notre propre Partie Libertarien, ici aux USA, dans la même pureté idéologique. D’après Hans Georg Betz du Parti Radical de Droite Populiste, en Europe occidental ( St Martin Press, 1994 ), Haider et le FPO, représente un " libéralisme fondamental " qui affirme " la promotion de la liberté individuelle and une fort accent sur les aptitudes et les préférences individuelles. " L’individualisme, l’esprit d’entreprise, et l’idée de la liberté contre le concept égalitariste de la révolution française, ceci est le credo du FPO : qui a t – il de " fasciste " à propos de ça ? C’est précisément l’opposé du fascisme, et c’est le programme économique d’un libéralisme classique ( de marché). En clair, Haider et ses collaborateurs sont des libertariens, bien que ce ne soit pas dans le sans où Jesse Ventura est souvent décrit dans les médias. Betz décrit le programme du parti ainsi " décentralisation économique, privatisation, dérégulation, réforme fiscale, et des incitations. " Comme le " National Socialisme " !

UN IMPERISSABLE BOBARD

Virtuellement, chacune des histoires à propose de Haider ouvre avec une description de lui comme un homme " qui une fois a fait les louanges de la politique pour l’emploi d’Hitler ". Ce bobard l’a suivi depuis des années, mais l’origine de ceci est révélatrice. Ce qui c’est passé est que pendant un débat parlementaire, Haider a proposé une des demandes principales du FPO : les gens au chômage qui refuse de prendre un travail et sont capables de travailler devront faire face à des sanctions. Le FPO, a t – il déclaré, ne restera pas passif pendant que les indigents se repose tranquillement dans " le hamac de l’état – providence. " Les socialistes, choqués par cet assaut frontal sur le statut et les privilèges des indigents, a recouru à leur arme rudimentaire et émoussée : pourquoi, crièrent t - ils, pareil politique serait un retour à la politique du Troisième Reich ! Triompher avec une pareille hypocrisie. L’intempérant Haider a répliqué que, à l’inverse des Sociaux – Démocrates, les nazis avaient concrètement crée des emploi, un fait si politiquement incorrect qu’il a été forcé de se démettre de ses fonctions de gouverneur de Carinthia. Il fut plus tard réélu et sa popularité continua d’augmenter. Pourquoi devrions – nous le détester ?

HAIDER CONTRE LA NOMENKLATURA AUTRICHIENNE

Pour deux raisons, premièrement, il défi la nomenkatura socialiste qui contrôle l’économie Autrichienne. Sous le système actuel, il est impossible d’obtenir un travail dans la plupart des professions indispensables ou même d’avoir une licence d’exploitation, sans avoir une " carte du parti ", sans être membre de l’un des deux partis dominants qui ont piller le pays en se coalisant depuis la fin de la seconde guerre mondiale. C’est comme si le Parti Démocrate et le Parti Républicain avaient institué un monopole virtuel de la politique, aussi improbable que cela semble, avec en plus le financement que vous avez à joindre qui contribuerait à vous accorder le droit de travailler.

HAIDER LE HEROS

Mais comment une Autriche prospère et paisible aurait – elle pu couver un mouvement neo – Nazi, les experts ont-ils une réponse ? La réponse est que le système Autrichien d’un Etat qui autorise les privilèges, est aujourd’hui plus proche du troisième Reich que ce que la plupart ne réalise : Le nom de parti au pouvoir a changé depuis la fin d la seconde guerre mondiale, mais la politisation de la vie de tous les jours est le trait principal des régimes totalitaires, est, en Autriche, très semblable. Pendant qu’une ostensible presse libre est raisonnablement vigoureuse, les élections sont prises d’une manière routinière, la poigne de fer des parties dominants sur l’âme économique du peuple est fermement en place. C’est la véritable raison de la victoire d’ Haider : il est un héros pour chaque honnête personne en Autriche. C’est aussi simple que ça.

LA REBELLION CONTRE L’ETAT EUROPEEN

Mais ceci n’explique pas la véhémence des réactions internationales à la victoire du Parti de la Liberté, le " fascisme " hystérique , complètement mensonger, a été perpétré au nom du journalisme. En Europe, au moins, ceci est du, en grande partie, à l’opposition du FPO à soumettre la souveraineté de l’Autriche dans la rubrique de l’Union Européenne. Le FPO dénonce l’idée de l’unicité d’une entité européenne comme une vision cauchemardesque d’un super Etat centralisateur, un Moloch bureaucratique sans légitimation démocratique, " comme Betz le décrit. Ceci me semble correct, mais ce n’est pas le cas au sein des élites européennes, et elles ont relâché leurs braves animaux journalistes sur l’infortuné Haider, qui a été incité à déclarer avec un air penaud que les résultats des élections n’étaient pas " un mouvement vers la droite mais vers la justice ".

TU PEUX JUSTE NE PAS GAGNER

Pauvre Haider : durant son séjour à l’université de Harvard, il est sorti de son chemin pour être pris en photo avec un groupe multi –culturel, et il répétait constamment le fait que le FPO regroupé un grand nombre de leader juif, dans l’espoir vain qu’il arrivera d’une façon ou d’une autre à apaiser les critiques. Ce qu’il ne semble pas comprendre c’est qu’il n’arrivera jamais à les apaiser, excepté par sa disparition, avec tous les vestiges du nationalisme, du particularisme, de la décentralisation, et de la dissidence, de la surface de la terre.

ALLEZ, JOERG, ALLEZ !

A mes amis et les libertariens du Parti pour la Liberté d’Autriche, je peux seulement dire ceci : ne pensez plus à essayer de vous prosterner devant vos ennemies : ils seront éternellement insatisfait. Ne vous torturez pas en génuflexions devant vos idoles du politiquement correct : ils ajouteront d’autres blasphèmes à toutes les autres charges. Juste dire ce qui est, et parler vrai devant la puissance. Pour ma part, et de ma position avantageuse, je peux seulement applaudir ces respectables personnes, même si une considérable distance nous sépare : mais , pour ce qui des valeurs à l’Ouest, certains au moins n’en parle pas avec une complète ( et souvent entêté ) ignorance. Et donc, je dis : Allez, Joerg, allez !


Traduction de Jean-Philippe Boursier

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