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José Bové en double face

dimanche 18 avril 2004

Adulé, choyé par les médias, José Bové est la superstar française de « l’altermondialisation ».

Découvrons le portrait de cet homme, que nous décrivent les médias :

José Bové, de son vrai nom Joseph Bové, c’est la haine tenace contre les Etats-Unis, symbole de « l’affreux monde capitaliste » . Mais les médias ne nous parlent pas de son enfance à Berkeley, l’un des temples universitaires des USA…

José Bové, c’est aussi l’image du paysan qui lui colle à la peau. C’est par un concours de circonstances qu’il devient « paysan » en participant à un grand rassemblement sur le Larzac, haut lieu de lutte de l’extrême gauche…

Il est présenté comme le porte parole et cofondateur d’un syndicat prénommé « confédération paysanne » qui se veut le défenseur des agriculteurs. Les médias auraient du souligner qu’il s’agissait plutôt d’une organisation révolutionnaire née de la fusion des Paysans Travailleurs de Bernard Lambert (mouvement trotskiste, issu de mai 68) et de dissidents de la FNSEA. Il souhaite bien entendu raser notre société pour en bâtir une nouvelle, parfaite ( !?!) Ils auraient du aussi ajouter que la Confédération Paysanne est minoritaire au sein de l’ensemble des organisations syndicales d’agriculteurs.
José Bové ne dit-il pas lui même au Vrai Papier Journal de septembre 2000 : « Je suis un anarcho-syndicaliste mes références, ce sont la fondation de la 1ère Internationale [celle fondée par Marx et Engels] au siècle dernier et la CNT espagnole en 1936 ». Nous voilà prévenus…

Selon le terme ridicule imaginé par la presse , il a procédé au« démontage » du Mac Donald de Millau. Pourquoi n’ont t-ils pas utilisé le terme, plus simple et clair, de destruction de fast-food, symbole de la puissance économique américaine ?

José Bové c’est aussi l’arracheur de plants de maïs transgénique, qui pourraient être un danger pour l’humanité. Pourquoi n’avoir pas ajouté que les recherches menées sur les organismes génétiquement modifiés ont pour objectif de rendre service à l’humanité. Grâce au riz transgénique des populations pourront effectuer plusieurs récoltes dans l’année dans des conditions climatiques difficiles. Et nous pourront ainsi sauver de la famine des centaines de milliers, voire des millions de personnes…

Pour terminer ce portrait, notre héros a émis le souhait de demander la grâce présidentielle pour ne pas effectuer de peine de prison, car il s’agit « d’un combat syndical ». La presse aurait du ajouter que le combat syndical ne justifiait pas la destruction matérielle et la transgression des lois…
Ils n’ont donc pas présenté José Bové comme il se doit, car ils sont copains ! Entre gauchistes ou activistes d’extrême gauche en tout genre il faut bien s’entraider pour faire triompher la révolution !

Des fléaux en France, il y en a eu. Attila et ses hordes de barbares, la peste noire, ou encore plus récemment l’occupation nazi. Aujourd’hui c’est le combat mené par José Bové qui est un danger pour notre pays, et plus dangereux encore qu’un Lénine dont on connaissait parfaitement les intentions. Car sous couvert de désinformation, les objectifs de Mr Bové sont dissimulés afin d’être rendus crédibles, et surtout désirables…
Cette désinformation bien orchestrée par l’ensemble des médias à contribuer à lui donner un certain capital de sympathie auprès de la population. Ils ont réussi à mettre « la larme à l’œil » et suscité des protestations lorsqu’il fut question de le mettre en prison.

Ce paysan » transformé en révolutionnaire professionnel, est bien un militant fanatique dont le but inavoué est de raser notre société par l’usage de la violence. Le glissement de son combat le confirme. Nous sommes passé en quelques mois dans les médias, de la défense des agriculteurs au combat contre la mondialisation ! Ce combat, qui représente le tremplin du renouveau de l’extrême gauche ! L’attaque contre le Mac Donald est digne d’une attaque terroriste qui n’est que le signe d’une haine profonde contre les Etats-Unis. Aucune violence ne peut se justifier avec destruction et atteinte de bien d’autrui.
Mais les élèves de Trotski ont appris dans leurs manuels du parfait terroriste que « la fin justifie les moyens », autrement dit tous les coups sont permis.

Des moyens d’exprimer un désaccord avec le mode de vie américain, il y en a pourtant une multitude ! Mais les Etats-Unis ce n’est pas seulement le symbole du capitalisme mais surtout celui de la liberté que José Bové et ses amis exècrent. Leurs objectifs sont beaucoup plus profonds que l’on ne croit. Ils ont choisi de s’attaquer aux droits fondamentaux : le droit de propriété et le droit à la sûreté des biens et des personnes. Mais dès lors que l’on porte atteinte à ces droits on s’attaque aux fondements de la société. Et cela Mr José Bové l’a bien compris. Il s’agit donc bien de saper notre société.
En pénétrant par effraction dans une serre du Cirad, organisme public de recherche agronomique et en présence des journalistes convoqués pour l’occasion ( !), José Bové et ses amis ont procédé à la destruction d’ordinateurs et de milliers de plans de riz génétiquement modifiés. Ils ont anéanti en quelques instants des années de recherche ! Il n’ y a aucune raison pour que cette violence ne s’arrête là.

A partir du moment ou les droits fondamentaux sont bafoués, c’est la porte ouverte au chaos ! Mais nous vivons encore dans un état de droit, c’est à dire un état qui veut s’appliquer le Droit et le faire respecter pour autrui.
La vigilance de la justice avait arrêté l’avancé de Monsieur Bové. Mais le Droit l’a-t-il emporté sur la violence et la haine ? La Cour de Cassation avait confirmé la condamnation de José Bové à six mois de prison et la révocation de son sursis. Mais Jacques Chirac n’a pas tenu de ne pas remettre en question cette décision de justice sous la pression de la Gauche, prête à verser dans la démagogie la plus sordide quand elle entre dans l’opposition.
A l’heure où l’Opinion Publique s’émeut de l’impunité des criminels que l’on relâche régulièrement, José Bové a bénéficié d’un cadeau inopportun. Compte tenu de sa notoriété, il contribue à donner un mauvais exemple aux criminels et il décrédibilise encore un peu plus la politique du Gouvernement Raffarin.

En attendant, n’en déplaise à Monsieur Bové, « la malbouffe » made in USA, se porte bien en France. Elle affiche des résultats à la baisse aux Etats-Unis mais une hausse de 10 % de ses ventes sur notre sol ! Et elle continue d’ouvrir des restaurants. Ne nous laissons pas envahir par le mensonge et la violence. Ce fléau des temps modernes, nommé José Bové sera vaincu comme nous avons vaincu Attila. Car quand la société est attaquée dans ses fondements, elle se défend, à l’image de la Nature.

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