Je t’aime, maman-Etat

Aaaah, il n’y a rien de tel que de découvrir les magnifiques posters colorés de certains partis gogochistes pour s’en payer une bonne tranche : à l’occasion de la Saint-Valentin, on apprend que le micronanocosme communiste déclare une flamme torride envers les services publics – normal, c’est leur cœur de cible, après tout – et à cette occasion, nous ont pondu un joli tract Demaerd Bisounoursland Approved.

Dans ce tract, on retrouve, enfilés comme des perles de culture socialiste, les adorables poncifs éculés qu’on nous ressert à chaque fois qu’on veut nous vendre du collectivisme de masse et de la trépanation facile.

On admirera, au passage, la cohérence d’ensemble à côté de laquelle les discours de Georges Marchais pourraient passer pour du Kant. Ainsi, nos aimables pitres du Tout A l’État nous ânonnent d’un côté qu’ils aiment tendrement leurs services publics quand il n’en veut pas à leur argent, et embrayent aussi sec sur un donc péremptoire où ils affirment ne pas vouloir que ce service public manque de moyen.

Eh oui : plus de moyen, mais sans plus d’impôts, sans plus de taxes, sans argent, c’est possible avec les Bas du Front à Gauche.

Et puis, ils semblent adorer que l’État soit près d’eux, où qu’ils se trouvent. Ca tombe bien, avec la mise en place du vidéo-flicage, LOPPSI 2 et tout le tralala, c’est justement ce qu’ils vont pouvoir tester en grandeur-réelle.

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