Si l’on prend comme hypothèse que tout problème est résolu par les individus dans l’optique d’améliorer leur propre situation (que ce soit directement ou indirectement, c’est à dire en améliorant son environnement). Si l’on ajoute à cette hypothèse le principe d’efficacité qui veut que l’on se concentre sur les causes les plus déterminantes d’une situation quand on veut la transformer. Alors on peut douter de l’utilité de résoudre les problèmes d’intérêt général.
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Philosophie
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Faut-il s’occuper des problèmes d’intérêt général ?
13 novembre 2007 -
L’intérêt général dans la pensée ultralibérale
13 novembre 2007Etant étudiant en sciences politiques et en philosophie, la réflexion sur la notion d’intérêt général est, pour ainsi dire, venue naturellement. Ayant par ailleurs été marqué par un texte d’Hayek présentant sa conception de la société, cette réflexion a été rapidement orientée selon les grands thèmes ultralibéraux. En effet, sans être moi-même ultralibéral (je suis trop peu économiste et trop peu engagé politiquement pour cela), je me dois de signaler quelques affinités de pensées sur les conceptions de base.
Loin d’être un mémoire de propagande, il s’agit simplement d’une synthèse de ce que les ultralibéraux ont pensé sur la notion d’intérêt général. Ces quelques lignes ont, je l’espère, plus d’objectivité que l’opinion commune qui se limite aux aspects saillants d’une pensée qu’elle n’a pas le temps de pénétrer. M’étant au contraire littéralement plongé dans le sujet, tout en conservant une distance critique, j’espère en avoir retiré les principales lignes qui le résument. -
Sartre et Heidegger
13 novembre 2007Les preuves écrites se succèdent, accablantes. "La liberté de critique est totale en URSS" ; "le marxisme est l’horizon indépassable de notre temps" ; il n’y avait pas de camp de concentration dans la Russie stalinienne ; tout anticommuniste, quelles que soient ses raisons, "est un chien" ; le castrisme n’est rien d’autre que "la démocratie la plus directe" ; tout ce qui a été rapporté sur les horreurs commises par les Gardes Rouges au cours de la Révolution culturelle n’était que mensonge de l’impérialisme américain.
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Sowell on ’giving back’
11 November 2007I really dislike the phrase "giving back." So does Thomas Sowell:
“Giving back” is a similarly mindless mantra.
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La bioéthique
1er novembre 2007Les progrès de la science et de la médecine posent le problème de la nécessité de déterminer ce qui est légitime ou non de faire.
Les biotechnologies ont des répercussions importantes sur la vie et la nature de l’homme. Concernant la reproduction en premier lieu, elles posent le problème des dons de sperme et d’ovule, des transferts et congélations d’organes, des mises en réserve. La greffe des tissus ovariens (prélevés sur des foetus morts) pourrait vaincre la stérilité de certaines femmes.
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Misère de l’antiaméricanisme
27 octobre 2007Triste raisonnement de ces intellectuels, affirmant que les Etats-Unis ont été frappés le 11 septembre à la mesure de leurs forfaits passés.
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Les faux prophètes
14 avril 2003Sciences humaines - Deux physiciens, Alan Sokal et Jean Bricmont, dénoncent l’arrogance, le jargon, le flou de la pensée des philosophes à la mode. " Impostures intellectuelles " est une attaque sans merci.
L’affaire, ou plutôt, l’explosion Sokal, depuis ses débuts, il y a dix-huit mois, a débordé le cercle des intellectuels pour atteindre celui du public qui les lit, ou les admire sans les lire. Elle restera devant la postérité comme un exemple d’évaluation expérimentale de la validité d’une culture (...) -
Le vrai secret du capitalisme (2/2)
14 avril 2003Point aveugle numéro 1 : la vie en-dehors de la cloche de verre
Dans les années 1980, lorsque mes collègues péruviens et moi-même avons commencé notre travail, la plupart des officiels s’imaginaient que notre partie du monde était dans une large mesure contrôlée par la loi. Certes, il y avait des pauvres qui travaillaient, se logeaient en-dehors de la loi, mais on tenait que ce secteur extralégal était relativement restreint et représentait donc une question marginale. Les pays avancés avaient leur (...) -
Sur l’antifascisme
16 avril 1998Beaucoup d’intellectuels et de politiques sincèrement opposés au Front national partagent avec lui tant de présupposés qu’ils vont dans son sens en croyant le combattre, et entretiennent comme lui un sentiment d’insécurité nationale, de méfiance envers tout ce qui vient du dehors. Un mot synthétique, cette impression d’effroi, un mot qui est devenu aussi obscène que fascisme ou pédophilie : le libéralisme, c’est lui le pelé, le galeux, le responsable de tous nos maux.
S’il existe bien une pensée unique en France aujourd’hui, un volapuk national, c’est dans la manière dont tous les camps, des gaullistes aux socialistes, sans oublier les amis de Jean-Marie Le Pen rejettent et vomissent cette idéologie.
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Pourquoi faire de la politique ?
7 décembre 1997A l’heure où la chose publique est totalement discréditée, la question qui nous taraude n’est peut être pas aussi incongrue qu’elle y paraît. Force est de constater que la jeunesse - aussi contrastée soit-elle derrière ce terme générique - rechigne à tout engagement public. C’est que dans une époque comme la nôtre, férocement agnostique, où rien ne vaut qu’on se sacrifie, qu’on s’oublie, qu’on dérange son médiocre et confortable quant-à-soi, le politique est férocement anachronique, un rien ridicule. Ici, l’engagement est total, absolu et sans retour. Le billet n’y vaut qu’un aller simple.
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