La crise ouverte par la guerre en Irak entre l’Amérique et la France n’est pas près de se résorber. Alimentée de part et d’autre au plus haut niveau, elle prend désormais les traits d’une véritable rupture, en dépit de quelques gestes d’apaisement mutuels.
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Affaires étrangères
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L’ivresse du seul contre tous
18 avril 2004 -
Le Moralisme Européen
18 avril 2004Ces dernières semaines, la perspective d’une guerre en Irak a poussé nombre d’intellectuels et de politiciens européens à prendre fermement position contre toute intervention militaire. Le spectacle est assez désolant : les admonestations succèdent aux mises en garde et les propos dénonciateurs se muent en diatribes. L’anti-américanisme latent prend maintenant la forme d’un discours xénophobe à l’encontre du peuple américain.
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Ne pas céder à l’empire de la mort
18 avril 2004Jamal a perdu son fils. Amiram aussi. Cette guerre n’a pas de sens. Reste la vengeance. Quand la mort aura un sens, la vie, ici, aura elle aussi de la valeur.
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La paix perpétuelle par la judiciarisation des relations internationales
18 avril 2004De mémoire d’homme, les relations entre Etats, peuples et nations ont toujours été livrées aux aléas de l’état de nature. L’état de nature se caractérise par l’absence d’un monopole de contrainte : chaque Etat exerce la contrainte comme bon lui semble, au gré de ses capacités, de ses alliances et des humeurs de ses gouvernants. Des règles de droit international existent et se développent pendant des siècles, mais en l’absence d’un pouvoir de contrainte qui pût les faire respecter, ces règles n’ont (...)
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Saddam doit partir, de gré ou de force !
18 avril 2003En l991, nous appelions les démocraties à stopper par tous les moyens - militaires si nécessaires - les boucheries et purifications ethniques inaugurées alors par Slobodan Milosevic en Croatie. Nous fûmes allégrement contredits, à l’époque, par les états-majors, les experts et les gouvernements, sans compter la plupart des leaders politiques.
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Pax americana ou projet pour l’humanité ?
18 avril 2003Les interventions américaines en Afghanistan et en Irak marquent l¹aube de ce qui pourrait être une nouvelle époque de l¹histoire de l¹humanité, à la fois au plan des relations internationales et de la définition d¹un projet commun.
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Irak : La fin de la « doctrine Eisenhower »
18 avril 2003Toute guerre d’envergure, Clausewitz l’a montré, est porteuse d’une dynamique propre. Quand, le 20 septembre 2001, le président Bush annonça une guerre de longue haleine s’attaquant, au-delà de simples groupes terroristes, aux Etats qui promeuvent la terreur, il laissa entrevoir une guerre sur la durée, ressemblant plus à la guerre froide, avec ses fronts et ses épisodes multiples, qu’à la Seconde Guerre mondiale, paroxysme concentré de violence militaire aux fronts nettement définis.
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Déposer Saddam, désarmer l’Irak, puis partir
18 avril 2003Quand j’entends les experts américains exprimer leur surprise devant le fait que les irakiens n’épaulent pas l’invasion américaine de leur pays en se soulevant contre la dictature brutale de Saddam Hussein, ou en accueillant les troupes étrangères comme des libérateurs, je me rappelais une scène policière à la télévision que j’ai vue récemment :
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Ah, ce hideux totalitarisme yankee !
18 avril 2003Les apparences sont trompeuses. Les Américains font semblant de respecter la démocratie. En réalité, ils se promènent armés jusqu’aux dents et passent leur temps à tirer sur les passants et les Indiens. Pas besoin d’inspecteurs pour s’en convaincre. George Bush n’a dû sa victoire qu’aux pétrodollars et aux urnes électroniques. Saddam Hussein n’a pas usé de telles pratiques. Ce n’est pas un hypocrite, mais un dictateur avéré et consciencieux. Il n’hésite pas à gazer son peuple pour abréger ses souffrances. Jamais George Bush n’aurait ce courage.
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L’étrange renversement d’alliance
18 avril 2003A peine la guerre commencée, le débat s’enfièvre autour de... l’après-guerre. Quel rôle pour l’ONU ? Qui paiera les pots cassés ? Qui s’attribuera les contrats de la reconstruction ? La controverse serait surréaliste si elle n’exprimait par la bande une fondamentale incertitude : qu’en est-il de la faille Ouest-Ouest ? Simple accroc dans la solidarité transatlantique ou présage d’un inattendu renversement d’alliance ?