L’objectif de l’Amérique est désormais clamé urbi et orbi. Il ne s’agit plus seulement de désarmer Saddam Hussein, de l’expédier en exil ou ad patres, mais d’instaurer dans tout le Moyen-Orient un cercle vertueux. De promouvoir la démocratie et l’économie de marché. Vaste programme. Car entre Nil et Euphrate, le cimeterre a toujours été l’instrument privilégié des arbitrages politiques.
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Affaires étrangères
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Saddam Hussein et Tocqueville
15 février 2003 -
Des compétences et de la légitimité de la Cour Pénale Internationale
14 avril 2002La mise en place d’une juridiction internationale compétente pour les crimes les plus graves qui touchent l’ensemble de la communauté internationale constitue un progrès. Comment ne pas se réjouir que des crimes de guerre tenus pour impardonnables par la presque totalité de nos semblables soient désormais jugés et les coupables punis ? Encore faut-il que cette juridiction satisfasse un certain nombre de conditions qui tiennent, notamment, à la stricte délimitation de sa compétence et à un minimum de (...)
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USA : la pire société qui fut jamais
14 avril 2002La condamnation prononcée à l’encontre des Etats-Unis principalement en Europe, où la France brandit, sur ce sujet, le haut-parleur le plus sonore, ne porte pas seulement sur leur "unilatéralisme" d’hyperpuissance — reproche curieusement associé, d’ailleurs, quand le besoin s’en fait sentir, au grief d’isolationnisme. La sentence flétrit également la société américaine en tant que telle, dans son fonctionnement interne. Selon ses attendus, elle serait quasiment la pire réunion d’êtres humains que l’histoire ait jamais connue.
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L’économie arabe
14 avril 2002Le monde arabo-musulman fait beaucoup parler de lui, mais, curieusement, très peu dans le domaine de l’économie - qui est comme on sait la science de la création de richesses. Car, quand on parle de pétrole, ce n’est que d’un don aléatoire de la nature, fruit de la géologie et non de l’économie. Or, les vingt-deux économies arabes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord disposent des deux tiers des ressources pétrolières du monde, mais n’ont attiré ces dernières années qu’une part marginale des (...)
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L’économie de liberté face aux conséquences du terrorisme
15 novembre 2001Contrairement à une idée si souvent développée, on soutiendra ici que la distinction entre Libertés économiques et Libertés politiques ne peut pas être totale. En particulier, il est clair qu’aucun régime de Liberté, tant politique qu’économique, ne peut se concevoir sans un véritable statut de la propriété comprenant l’usus, le fructus et l’abusus.
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L’amour de la Liberté contre le fanatisme
16 septembre 2001Notre habitude n’est pas de réagir instantanément à l’actualité. Nous lui préférons usuellement le temps de la réflexion, plus propice à la maturation des idées. Pourtant, l’association « Liberté j’écris ton nom » ne pouvait pas rester sans agir devant les événements de ces dernières vingt-quatre heures.
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Amérique Latine : un continent libéral
7 avril 1999Grâce aux investissements étrangers directs, l’Amérique Latine est devenue, ces cinq dernières années, la seconde zone à la meilleure croissance économique au monde, après les tigres du Sud Est asiatique. Avec une présence peu rigoureuse de l’Etat au sein des activités économiques, ces pays ont expérimenté la libéralisation accélérée, voir incontrôlée, de leurs meilleures industries (les principales étant le secteur des mines et énergie, les banques et le secteur manufacturier.). Cette libéralisation était prévue depuis les années 1980 quand l’influence doctrinale de R. Reagan et M. Thather incitèrent le Tiers Monde à prendre la route de la globalisation des marchés, avec laquelle il était prévisible de savoir qui seraient les globalisateurs et qui seraient les globalisés (1).