Roulez carrosses...
Aucun poste important ne peut être tenu sans être assorti d’une voiture de fonction conduite par un (ou deux) chauffeur. Il n’y a pas beaucoup d’heureux bénéficiaires de ce privilège qui s’interrogent sur son bien-fondé, et moins encore pour le remettre en cause. On les comprend : se débarrasser du chauffeur est assez facile ; en revanche, demander à changer la puisante Safrane, ou l’humiliante Laguna, pour un modèle plus modeste exige une procédure complexe. Une obscure « (...)
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Comptes publics & budget de l’État
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L’impuissance publique
3 avril 2001 -
Les trucages budgétaires de Fabius
4 février 2001Les situations les plus tragiques trouvent toujours des gens qui savent tirer leur épingle du jeu. C’est aujourd’hui que le Conseil des ministres français va adopter les schémas du prochain Budget. Il sera certes présenté aux deux assemblées. Il sera discuté.
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Le secret de la liberté des banques
7 décembre 1999Aujourd’hui on n’enseigne plus dans les manuels l’expérience de la pluralité d’émission des banques sous le Directoire et le Consulat. Ce phénomène s’est pourant beaucoup enseigné au XIXe siècle et même jusqu’en 1914 ; cet enseignement s’est encore poursuivi au XXe siècle grâce à Louis Lair et Edmond Servais de la Banque de France (le dernier livre de Servais date de 1967). Dans ce livre, qui est l’histoire de la Banque de France, on trouve une large place consacrée au système bancaire précédant celui de la Banque de France, à savoir la pluralité des instituts d’émission. Il est amusant d’observer que l’on présente souvent la Banque de France comme le premier et le seul institut d’émission en France alors que les étudiants préparant le concours d’entrée de notre Banque centrale utilisent des manuels présentant le système de la multiplicité des banques d’émission qui régna sous le Directoire et ensuite le Consulat.
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L’Etat est-il un commerçant comme les autres ?
14 avril 1999L’Etat prétend être notre bienfaiteur. Mais devons nous vraiment nous féliciter de sa prétendue générosité à notre égard ? L’Etat nous rend des services, c’est certain. Il s’occupe de la sécurité intérieure et extérieure, de la justice, de l’assurance maladie, du système de retraite, de l’éducation, et de biens d’autres choses encore. Mais nous aurions tort d’oublier que ce n’est pas sans avoir prélevé son salaire sous forme d’impôts. Les services de l’Etat ont un coût. Ils ne nous sont pas offert gratuitement. Nous n’en bénéficions que parce que nous les avons payé. Nos enfants bénéficient de l’école publique uniquement parce que nous avons règlé leurs frais de scolarité par nos impôts. Nous bénéficions des services de la sécurité sociale uniquement parce que nous avons versé les cotisations correspondantes à ce système d’assurance maladie. Et si, par le plus grand des hasards, nous touchons un jour notre retraite, ce sera uniquement parce que nous avons versé de l’argent pendant notre vie active.