A trois jours du référendum irlandais prévu samedi 19 octobre, la quasi-totalité de la classe politique européenne exhorte les citoyens de l’Eire à voter en faveur du traité de Nice, rejeté par les électeurs de l’île il y a un an, lors d’un premier référendum. Un deuxième "non" irlandais à ce traité, qui définit le fonctionnement de l’Union et répartit les pouvoirs (sièges du Parlement européen, nombre de commissaires, voix au conseil des ministres, fixation des majorités qualifiées) dans une Europe élargie, plongerait l’Europe dans une crise profonde, entend-on de toutes parts. Il empêcherait les Quinze d’accomplir leur devoir moral en accueillant au sommet de Copenhague, en décembre, treize ans après la chute du Mur, les pays de l’Est restés cinquante ans sous le joug communiste. Ce "non" manifesterait encore un égoïsme certain de la part des Irlandais, cousins pauvres de l’Europe devenus riches grâce à la solidarité des Européens.
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Europe
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Le ’non’ irlandais, la chance de l’Europe ?
18 avril 2003 -
Habermas, ou la quintessence de la vision européenne du monde
18 avril 2003Un grand quotidien allemand publiait récemment une opinion du philosophe allemand Jürgen Harbermas à propos des récents événements en Irak. Habitué à participer aux débats de société, Habermas exprime ce qui apparaît comme la quintessence de la vision européenne du monde.
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La création d’une Europe viable
18 avril 2003L’Union Européenne ne semble guère avancer. Les politiques sont plein de bonnes volontés, mais ils ne réussissent pas à créer une Europe viable qui ne passe pas son temps à se quereller ou à se diviser sur des questions essentielles ( la PAC, la guerre en Irak ). En se renforcant l’Europe, celle-ci permet de faire contrepoids aux Etats-Unis. Mais les politiques auront-ils le courage de mener une politique réelle en faveur de l’Europe ? Voici les propositions que mon mouvement propose et que je propose :
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L’homme européen et la destruction des nations
27 octobre 2002Voici un formidable texte que nous tenions à vous faire découvrir. Il souligne, si besoin était, la puissance et la sagacité de la pensée de cet immense penseur, l’un des plus grands sinon le plus grand de tous les temps. Il montre la vigueur de sa défense d’une civilisation européenne, en ce qu’elle dépasserait les nationalismes étriqués en grandeur et en qualité.
Ce texte permet également de faire justice à Nietzsche, injustement accusé d’avoir été l’un des principaux inspirateurs d’Adolf Hitler ; la place que doivent occuper les Juifs dans cette nouvelle Europe est tout à fait centrale et indispensable.
On voit enfin que le grand philosophe allemand avait compris le vrai sens de l’Europe, par-delà le Moyen Age mâtiné de christianisme : la mission et l’histoire de l’Europe est "la continuation de celles de la Grèce".
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L’Europe, drôle d’Eire
14 avril 2002L’Europe a décidément un problème avec ses peuples. A chaque fois qu’elle a voulu soumettre au vote populaire de nouvelles avancées sur le chemin de son intégration, elle a rencontré de grandes difficultés. Le « oui » massif des Irlandais, hier, au référendum sur le traité de Nice ne doit pas faire illusion. Il n’est qu’un triste succès. Dans le pays traditionnellement le plus europhile d’Europe et, surtout, dans le pays qui a le plus bénéficié sur le plan économique de son adhésion au club, Dublin a dû s’y (...)
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Le ’non’ irlandais, la chance de l’Europe ?
14 février 2002A trois jours du référendum irlandais prévu samedi 19 octobre, la quasi-totalité de la classe politique européenne exhorte les citoyens de l’Eire à voter en faveur du traité de Nice, rejeté par les électeurs de l’île il y a un an, lors d’un premier référendum. Un deuxième "non" irlandais à ce traité, qui définit le fonctionnement de l’Union et répartit les pouvoirs (sièges du Parlement européen, nombre de commissaires, voix au conseil des ministres, fixation des majorités qualifiées) dans une Europe élargie, plongerait l’Europe dans une crise profonde, entend-on de toutes parts. Il empêcherait les Quinze d’accomplir leur devoir moral en accueillant au sommet de Copenhague, en décembre, treize ans après la chute du Mur, les pays de l’Est restés cinquante ans sous le joug communiste. Ce "non" manifesterait encore un égoïsme certain de la part des Irlandais, cousins pauvres de l’Europe devenus riches grâce à la solidarité des Européens.
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La Pologne a décidé d’ouvrir les dossiers de la police politique
12 février 2001Les victimes de l’ancien régime communiste ont formé des queues pour remplir les formulaires leur permettant de consulter leur dossier, et, sur demande spéciale, de connaître les noms de leurs délateurs
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La France et les Balkans au XXe siècle
16 novembre 2000A l’heure où les puissants européens se pâment devant le nouvel homme fort de la Serbie de manière délirante et quasi obscène, il est bon de rendre à César (ou plutôt à Staline en l’occurence) ce qui lui appartient. Il est en effet absolument incompréhensible que la France soutienne avec une telle cécité n’importe quel serbe, vertueux ou tortionnaire selon les époques, si l’on ne revient pas sur les causes d’une telle attitude criminelle et honteuse. Le Comité Kosovo s’est éteint ; mais les fondements mêmes de la politique balkanique française restent intacts. Voilà un nouveau combat intellectuel à mener : la lutte contre la complaisance française vis-à-vis de la barbarie serbe.
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Comment penser Haider ?
14 avril 2000Arrêtons-nous quelques instants sur quelques-uns des arguments avancés ici ou là par les partisans et par les adversaires de la nouvelle coalition au pouvoir en Autriche, qui comprend des membres du FPÖ hériter du nazisme.
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Les libertariens autrichiens sont déshonnorés
14 avril 2000Les résultats préliminaires des élections législatives autrichienne viennent seulement d’être connus que déjà la seconde place final du Parti de la Liberté a été diffamé par les gardiens internationaux du politiquement correct comme étant l’équivalent du retour d’Hitler. A l’idée que Joerg Haider, le jeune et populaire leader du FPO, pourrait rejoindre le gouvernement, ils crièrent à l’unisson, de Londres de New York, de Paris : " Hitler ! ". Le journal italien Corriere della Serra ( Milan) a titré avec une énorme manchette : " Sieg Haider ! ". Oubliant les idées de Haider, les privatisations, la rupture des privilèges appartenant aux élites politiques, son opposition à l’immigration illimité et à l’union européenne, qui n’ont pas la moindre ressemblance avec le National Socialisme. Et pitié, s’il vous plaît, n’oubliez pas de mentionner que le parti de Haider est pro-US et qu’il désire faire rentrer l’Autriche à l’intérieur de l’OTAN ( North Atlantic Treaty Organization ). L’existence de ce qui semble nécessaire à la théorie et à la pratique de la politique moderne, à la fois sur la scène international et sur la scène domestique.