Dès le début du XXe siècle, la révision "antimatérialiste" du marxisme opérée par Georges Sorel constitue un élément fondamental de la synthèse fasciste. Ce socialisme sorélien est une philosophie de l’action fondée sur l’intuition, sur le culte de l’énergie et de l’élan. Le mythe de la violence constitue chez Sorel un "facteur essentiel du marxisme". Elle n’est pas un expédient mais une valeur éthique et esthétique permanente qui "peut engendrer les éléments d’une civilisation nouvelle propre à un peuple de producteurs". (Réflexions sur la violence).
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Histoire
Cette rubrique comprend 2 catégories, outre les articles listés ci-dessous :
les articles d’histoire générale
les articles sur l’histoire du libéralisme
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Le fascisme
31 mars 2008 -
Ce que valent les communistes français
31 mars 2008Au cours des cinq années suivantes, Gorbatchev s’entretient à de multiples reprises avec les dirigeants du PCI, fait l’éloge de leur politique, et sonde auprès d’eux sa « nouvelle pensée » sur la démocratie sociale et les relations Est-Ouest. En Espagne, il s’intéresse nettement moins aux maigres restes du Parti communiste qu’aux socialistes au pouvoir. Un jour que le responsable de son service de presse, Andreï Gratchev, lui demande de quel politicien étranger il se sent le plus proche, Gorbatchev répond sans hésiter : Felipe Gonzalez. Selon Gratchev, Gorbatchev « n’appréciait pas seulement Felipe, il l’aimait » ?
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"Brok" et le KGB
31 mars 2008La résidence de Paris du KGB lança en particulier, contre Valéry Giscard d’Estaing, l’un de ses agents les plus appréciés et les plus anciens, « Brok », alors journaliste très bien introduit dans les milieux politiques.
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Le PCF voulait-il prendre le pouvoir à la Libération ?
31 mars 2008Face à un de Gaulle présenté par Staline comme l’ennemi des communistes français, Thorez a-t-il reçu l’ordre de s’emparer du pouvoir ? Ou la stratégie de l’Union soviétique n’était-elle pas plutôt de se donner, alors, une façade semi-démocratique. En attendant le Grand Soir...
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La violence et l’histoire
31 mars 2008Autour des ouvrages de Barrington Moore Jr, Arno J. Mayer, Arch Getty et Oleg V. Naumov
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Paradoxes et malentendus de la Révolution d’Octobre
31 mars 2008" Avec la chute du communisme, la nécessité de démontrer le caractère " historiquement inéluctable " de la Grande Révolution socialiste d’Octobre a disparu. 1917 pouvait enfin devenir un objet historiquement " normal ". Malheureusement, ni les historiens ni surtout notre société ne sont prêts à rompre avec le mythe fondateur de l’année zéro, de cette année où tout aurait commencé : le bonheur ou le malheur du peuple russe ".
Ces propos d’un historien russe contemporain illustrent une permanence : (...) -
la Révolution d’Octobre
31 mars 2008La révolution de février est saluée en Europe, aussi bien par les alliés qui y voient une victoire idéologique contre une autocratie tyrannique et militairement assez peu efficace, que par l’Allemagne qui entrevoit, avec plus de clairvoyance, une anarchie rapide capable d’affaiblir le front russe.
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Les fausses gloires de France : Clemenceau
7 décembre 2007Longtemps Georges Clemenceau ne fut qu’un opposant professionnel. Le genre a ses lettres de noblesse. Dans le cas du vendéen, il relève surtout de la caractériologie. Au fil de ses biographies on note qu’il "exécrait" Ferry, "détestait" Delcassé, ne "pouvait pas supporter" Poincaré, "méprisait" Combes et ainsi de suite. Personne ne trouvait grâce à ses yeux, sauf lui. On dira que ce genre d’attitude est propre aux hommes d’Etat, d’hier comme d’aujourd’hui. Dans le cas précis, cette opposition à Ferry, à Delcassé, à Combes, à Poincaré (juge "bête"), à tout le monde, laisse un point d’interrogation sur le "clemencisme".
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Le terrorisme intellectuel de 1945 à nos jours
7 décembre 2001De l’encensement de Staline à celui de Fidel Castro, de mai 68 au PACS, de l’anticolonialisme à la défense des sans-papiers, Jean Sévillia, dans une série de chapitres bien documentés, recense les campagnes de diabolisation menée par une certaine gauche à l’encontre de ceux qui ne partagent pas son point de vue. Le terrorisme intellectuel, qui marque tellement le paysage politique de ce tournant de siècle, n’est pas, selon lui, chose nouvelle. Le procédé revient à intervalles réguliers dans des affaires intérieures ou internationales : intimidation de l’adversaire par la véhémence du discours et l’opprobre moral (alors même que les terroristes se situent le plus souvent dans un cadre de pensée amoral comme le marxisme), cela au service de causes qui se sont toutes — ou presque — avérées mauvaises, voire criminelles.
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