Nous avons le plaisir de vous présenter les Mélanges en l’honneur des Racines de la liberté, le débat français oublié, 1689-1789, paru chez Perrin l’an dernier et lauréat du prix Wikibéral 2008.
L’auteur de l’ouvrage primé est Jacques de Saint Victor, docteur en histoire du droit et avocat. Il devient par la suite chroniqueur au Figaro Économie à partir de 1995, puis critique littéraire au Figaro Littéraire depuis 2005. Il est également historien des idées et maître de conférences à l’Université Paris (...)
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Édito
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Prix Wikibéral 2008
17 octobre 2008 -
Pour un vrai libéralisme social !
22 avril 2008On dit trop souvent que les libéraux sont anti-sociaux et que seuls les socialistes sont les plus sociaux. C’est un cliché, car le libéralisme en tant que tel est le modèle économique le plus social qui soit.
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Dura lex, José Bové, sed lex
18 avril 2008Quelle portée, quel sens, quelle valeur ont les verdicts si on les ignore si ostensiblement ?
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Le fardeau de la Liberté
18 avril 2008« Jamais nous n’avons été aussi libres que sous l’occupation allemande »
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Ni droite, ni gauche !
18 avril 2008La liberté n’est ni de droite, ni de gauche. Il est classique, lorsqu’un projet ou une valeur est revendiquée (et effectivement adoptée) à la fois par la droite et par la gauche, comme c’est par exemple le cas aujourd’hui du thème de la sécurité, d’entendre cette affirmation qui témoigne de l’universalité politique de l’idée concernée : « Ni droite, ni gauche ! ». En l’occurrence, il serait plus correct de dire « à la fois droite et gauche » ou « aussi bien gauche que droite. »
En revanche, en ce qui concerne la liberté, cette valeur n’est réellement, au sens strict de la double négation, ni de droite, ni de gauche. Elle est dramatiquement tout aussi étrangère à la culture de la droite qu’à celle de la gauche française. -
Why I am Not a Neoconservative
18 avril 2008Je ne possède pas la citoyenneté américaine, je ne suis pas sujet britannique et je ne détiens même pas de passeport irakien . Je me réclame du libéralisme politique et économique. Je suis favorable à un contingentement de l’interventionnisme étatique et d’un point de vue scientifique, j’ai adopté l’individualisme méthodologique. Naturellement, je n’adhère à aucun parti politique et suis parfaitement indifférent en matière religieuse.
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La tentation nihiliste
18 avril 2008Leo Strauss définissait le nihilisme comme « le désir d’anéantir le monde présent et ses potentialités, un désir qui ne s’accompagne d’aucune conception claire de ce que l’on veut mettre à sa place ». Ce vertige nihiliste, après s’être exprimé sur le plan politique de manière éclatante à travers le vote extrémiste à hauteur de 35 % lors du premier tour de l’élection présidentielle française, est en passe de se généraliser et de contaminer l’ensemble du corps social. Avec pour vecteurs les salariés du secteur public, les corporations et les pans entiers de la population qui se sont installés dans une dépendance structurelle vis-à-vis des subventions publiques et des transferts de l’Etat-providence.
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Défense de la mondialisation
18 avril 2008Trouvé sur Euro92.com, un flamboyant extrait du très attendu manifeste de Johan Norberg, In Defence of global capitalism, à paraître en septembre et traduit de l’anglais par François Guillaumat.
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Entretien avec Copeau
18 avril 2008Copeau, peux-tu en quelques mots te présenter ?
J’ai peu de choses à dire sur ma personne, qui est sans intérêt pour l’objet qui nous occupe. Je dirai simplement que j’ai 29 ans, que j’ai fait des études de sciences politiques, et que j’ai très tôt trouvé la foi libérale. La lecture de La Présomption fatale, de Hayek, la lecture aussi Du pouvoir de Bertrand de Jouvenel, ainsi que la lecture assidue de la revue Commentaire, fondée jadis par Raymond Aron, ont été les trois clefs de mes « premiers émois (...) -
De la prospérité, la puissance
18 avril 2008"Rome étant une ville sans commerce (...), le pillage était le seul moyen que les particuliers eussent pour s’enrichir" observait Montesquieu (De la grandeur des Romains et de leur décadence) : la richesse des Romains était le fruit de la puissance de leur cité. Ce fut à force de conquêtes que les Romains en vinrent à amasser d’immenses fortunes, jusqu’à bâtir un Empire plusieurs fois séculaire. Mêmement, c’était à ses conquêtes que l’Empire arabe devait ses trésors, ainsi que l’Empire des Espagnols, des Mongols, etc. , les exemples sont multiples. Il n’est, en réalité, aucun empire, jusqu’à une époque récente, qui ne dût une part au moins du bien-être matériel de ses élites à la subjugation et l’exploitation des territoires soumis : de la puissance, la prospérité.