Quatre facteurs contribuent à donner à l’exercice budgétaire de la France pour 2003 une exceptionnelle importance. En premier lieu, l’économie mondialisée affronte sa première crise générale, qui touche tous les continents et se traduit par un krach boursier d’une intensité comparable à celui de 1929 (dix-huit mois de baisse continue des marchés depuis mars 2000, avec un recul de 60 % des cours des actions).
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Édito
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2003, l’année terrible
14 avril 2002 -
De quel Etat parlons-nous ?
14 avril 2001Les néo-marxistes et les socialistes se réjouissent. L’Etat est donc de retour. Et c’est George W. Bush lui-même qui conduit l’animal. C’est donc bien que les libéraux étaient des imbéciles et des menteurs puisqu’ils disaient que le marché doit chasser l’Etat. Evidemment, quand on veut noyer son chat, on l’accuse d’avoir la maladie du charbon. De quoi s’agit-il ? Tout simplement de la plus stupéfiante juxtaposition de contre-vérités théoriques et historiques.
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La pensée autrichienne en économie
14 avril 2001Objectivitstes contre subjectivistes
La crise économique des années 1970 a tempéré l’hégémonie exercée par la " synthèse néoclassique " (1) sur la science économique. A l’époque, la stagnation de la pensée économique néoclassique dominante se conjuguait avec la stagflation économique. Dans son plaidoyer pour " une nouvelle économie ", G. Bramoullé croyait déceler dans cette ère un de ces nœuds historiques privilégiés " dans l’histoire de la pensée [...] où, face aux conformismes ambiants, l’exigence du refus (...) -
Les nouveaux pouvoirs des élus
1er février 2001Dans un mois, les Français vont retrouver le chemin des urnes pour élire leurs maires et la moitié de leurs conseillers généraux. Ironie du calendrier, ces scrutins vont intervenir alors qu’il n’a peut-être jamais été autant question de l’avenir de notre bonne vieille France centralisée. Le 17 janvier, le gouvernement organisait à l’Assemblée un débat sur la relance de la décentralisation. La veille, les députés socialistes avaient fait la courte échelle aux centristes pour adopter leur projet de révision constitutionnelle autorisant les élus locaux à modifier les lois pour les « adapter » à la spécificité de leur territoire. Fin mars, le premier texte soumis au Parlement après les municipales concernera le statut de l’élu. Surtout, dans les jours suivants, les députés devront dire s’ils acceptent le statut de la Corse concocté par Lionel Jospin, texte qui a entraîné la démission de Jean-Pierre Chevènement.
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Supprimons l’impôt sur le revenu
7 avril 2000Pour tous ceux qui militent pour la baisse des impôts français depuis des années, l’actualité offre au moins deux bonnes nouvelles. La première est qu’il est clair maintenant pour tout le monde que, sauf à se disqualifier au sens sportif du terme, la France n’échappera pas à la compétition des Etats pour une réduction des prélèvements obligatoires. La deuxième est que les hommes politiques font désormais de la surenchère à la baisse des impôts, ne serait-ce que pour gagner des voix. Ainsi, Edouard Balladur parle aujourd’hui de la possibilité de réduire la fiscalité de quelque 300 milliards de francs, alors que Laurent Fabius en est encore à évoquer une réduction de seulement 100 milliards. Gageons que cette course ne fait que commencer.
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Sur le libertarianisme
14 avril 1999L’analyse de Murray Rothbard (Histoire des USA) me semble être digne du prix nobel.. Friedrich Von hayek a préfacé L’éthique de la liberté. Certains de ses livres sont parus aux éditions Les belles lettres ( Libre - Echange ).
Si on devait me cataloguer, je me présenterais comme étant Hayeko-Rothbardien. Tout en gardant à l’esprit les apports de Ludwig Von Mises. Pour moi, Hayek est libertarien ! Tout comme Friedman, sous l’influence de son fils ! Vous me semblez donc être également libertarien ( dans le sens US du terme... ).
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Libertariens et anarchistes
14 avril 1999Super et Bravo pour votre site. Une question cependant. Quelle(s) différence(s) existe-t-il entre les libertariens et les anarchistes ? Merci
Jean-Francois Anquetil
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Un nouveau prosélytisme : la stratégie ultralibérale
14 avril 1999Certains marxistes s’insurgent contre la mondialisation, les dérégulations et surtout contre leur contexte idéologique : " la pensée unique ". On peut cependant se demander comment on en est arrivé là et si justement le marxisme n’a pas quelque chose à voir avec l’édification d’une telle situation.
En effet, Marx écrivait lui-même que les philosophes ne devaient plus se contenter d’expliquer la société mais au contraire travailler à la transformer. Ceci n’est pas resté lettre morte puisque, après l’échec (...) -
Robert Reich : un social-démocrate éclairé
7 avril 1999Invité à Bruxelles par la Confédération européenne des syndicats, Robert Reich, ex-Secrétaire d’Etat au Travail durant la première administration Clinton, de 1993 à 1996, homme de gauche et grand penseur du Parti démocrate, a tenu à la mi-octobre 1999 des propos qu’il n’est peut être pas inintéressant de rapporter ici. Cet économiste, auteur en 1988 d’un ouvrage majeur sur la mondialisation de l’économie, a quitté l’administration Clinton au bout de quatre ans parce qu’il ne la trouvait pas suffisamment à gauche.
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Pour un libéralisme populaire
3 avril 1998Depuis des années la France tergiverse, hésite. Elle se refuse aux choix libéraux qui partout dans le monde permettent de retrouver l’emploi, la prospérité et la confiance.