Les études montrent que le refus de sauver Lehman Brothers n’a pas été le facteur déclencheur de la panique baissière.
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Crise financière
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Comment le gouvernement a créé la crise financière
16 février 2009 -
Les illusions dangereuses du retour de l’Etat
16 février 2009La crise du capitalisme mondialisé entraîne un spectaculaire retour de l’Etat. Sur le plan financier, avec la recapitalisation et les garanties publiques apportées au secteur bancaire, voire la nationalisation de certains établissements de crédit. Sur le plan industriel, avec la multiplication des plans sectoriels de soutien à l’automobile, l’aéronautique ou la construction. Sur le plan économique, avec la réactivation des stratégies et des instruments de relance keynésienne et le renouveau de la régulation. Sur le plan social, avec l’extension des aides aux chômeurs, aux travailleurs peu qualifiés et aux pauvres. Sur le plan politique, avec l’appel à la puissance publique pour suppléer aux défaillances du marché en stabilisant l’activité, en contrôlant la finance et en intégrant les contraintes du développement soutenable du point de vue social et environnemental.
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La dépense publique n’est pas gratuite
16 février 2009Dans les années 1980, de nombreux commentateurs qualifièrent d’économie vaudou (vodoo economics) les théories de l’école de l’offre poussées à l’extrême selon lesquelles des réductions d’impôts sur le revenu pour tous peuvent augmenter les recettes fiscales. Actuellement, les tenants de l’économie de la demande considèrent à l’autre extrême que l’effet multiplicateur des dépenses publiques sur le revenu global est supérieur à un - L’équipe de Barack Obama utilise apparemment un nombre aux environs de 1,5.
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Crise , qui est coupable ?
16 février 2009La crise économique est aussi une guerre idéologique : sur les origines de la récession, on cherche des coupables et sur les manières d’en sortir, on demande des prophètes. La ligne de front est connue : aux étatistes, elle oppose les libéraux, partisans du marché et de la mondialisation. Pour les étatistes , cette crise sonne comme une revanche après trente ans de domination de la doctrine libérale et de ses succès universels. Les libéraux, ébranlés par une crise qu’ils n’avaient pas envisagée, en sont encore à interpréter les événements : mais la pensée libérale, expérimentale par définition, serait infidèle à elle-même si elle n’évoluait pas. Les étatistes sont, eux, de tradition plus doctrinaire ; envisageons aussi qu’ils représentent les intérêts concrets de la bureaucratie publique. La revanche idéologique des étatistes est une reconquête du pouvoir, tandis que du côté libéral, les intérêts sont dispersés : les libéraux coïncident avec les intérêts des entrepreneurs, mais ne sont pas au service du patronat établi.
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Les plans de relance : une démarche condamnée d’avance
16 février 2009Il est absurde de prétendre résoudre une crise provoquée par un excès de dette par encore plus de dettes. C’est pourtant ce qu’essaient de faire actuellement les gouvernements des USA et d’Europe. Voyons plus en détail les montants qui seraient nécessaires :
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La Crise Financière Qui Menace
16 février 2009Greg Swann, mon agent immobilier, a posté mes pensées sur la crise financière qui menace. Je pense qu’elle va faire vraiment mal, comme je le dis clairement dans ce billet. Je pense qu’elle va fondamentalement remodeler la façon dont les Etats Unis opèrent dans le monde, ce qui a des avantages, bien que ce réalignement ne sera probablement pas évident avant un quart de siècle. Mais les Etats Unis ont opéré ces 20 derrières années comme s’ils étaient les rois de la basse-cour. Ces jours là sont finis.